Destinées à relancer la croissance et à éloigner les risques déflationnistes dans la zone euro, les mesures de politique monétaire non conventionnelles mises en place par la Banque centrale européenne depuis deux ans porteraient leurs fruits, selon… le Système européen des banques centrales (Eurosystème). Dans une étude publiée la semaine dernière par la Banque de France, il ressort que les effets combinés du dispositif de quantitative easing lancé en octobre 2014 – rachats d’actifs pour un montant mensuel d’abord indéfini, puis fixé à 60 milliards en mars 2015 avant d’être relevé à 80 milliards en mars 2016 –, de la baisse des taux (voir graphique) ainsi que des programmes d’injection de liquidités à destination des banques commerciales (TLTRO) contribueraient à hauteur de 0,5 point au taux d’inflation en 2016. De quoi éviter une entrée en déflation, ce taux s’étant établi à + 0,4 % sur un an en septembre. L’impact sur l’activité économique serait tout aussi tangible. Sur la période 2015-2018, les actions ultra-accommodantes de la BCE généreraient un apport de croissance du PIB de l’ordre de 1,6 point.
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