En 2015, les entreprises ont moins hésité à recruter leurs financiers en CDI. Ce type de contrat a en effet représenté 42,25 % des embauches, contre 38 % l’année précédente, d’après le baromètre emploi réalisé par Fed Finance. A l’inverse, les recrutements en intérim ont diminué de cinq points de pourcentage sur un an, mais sont toutefois restés prédominants (44 % en 2015, contre 49 % en 2014). Ces recrutements ont été principalement motivés par des remplacements (53 %), mais résultent également de la nécessité de faire face à un pic d’activité (30 %) et à des créations de postes (18 %). En particulier, ce dernier motif d’embauche a augmenté de 3 points de pourcentage sur un an.

Une tendance qui devrait se poursuivre en 2016, d’après une enquête de Robert Half menée auprès de directeurs administratifs et financiers français. Parmi ces derniers, 87 % prévoient ainsi de recruter au premier semestre. Des embauches qui s’effectueront notamment dans le cadre de nouveaux projets au sein de la direction financière (53 %), d’une diversification des produits ou des services (48 %), de la croissance des activités ou de leur expansion à l’international (35 %) et de la pénétration de nouveaux marchés (34 %). Seuls 10 % des sondés souhaitent geler leurs effectifs au premier semestre 2016, et une minorité (3 %) les réduire.