En matière de cash management, le principal chantier des grandes entreprises pour les prochains mois demeure inchangé : aller plus loin dans leur stratégie de centralisation du cash, de sorte à privilégier le recours aux financements intragroupes et à sécuriser au maximum leur trésorerie. Tel est le constat qui ressort d’un sondage mené par le cabinet Redbridge auprès de 75 responsables financiers de groupes français représentant un chiffre d’affaires cumulé de plus de 640 milliards d’euros. Ainsi, plus de 80 % des sondés projettent soit d’intégrer de nouvelles filiales, soit d’intégrer de nouveaux pays, dans leur structure de cash pooling. Et pour cause : s’ils sont 7 sur 10 à centraliser plus de 90 % de leurs liquidités en France, 44 % d’entre eux font remonter moins de la moitié de leurs liquidités à l’échelle européenne. Une situation qui s’explique non seulement par des contraintes d’ordre fiscal et réglementaire, mais aussi par un coût du service jugé élevé.

Par ailleurs, la réduction du nombre de cash pooling bancaires existants ainsi que leur remplacement par des solutions informatiques de gestion de la trésorerie (TMS) font également partie des évolutions envisagées par plusieurs responsables.