Alors que l’endettement des entreprises s’établit en recul depuis le début de la crise dans la plupart des grands pays de l’OCDE, la France se distingue. Selon une étude publiée par la recherche économique de Natixis, la dette des sociétés hexagonales rapportée au PIB domestique est en effet passée de près de 55 % en 2009 à environ 75 % en ce début d’année. Cette évolution s’explique d’abord par la réalisation de profits insuffisants pour financer les investissements. Tombé en 2007 à 70 %, le taux d’autofinancement est toujours aujourd’hui inférieur à 90 %, son niveau d’avant-crise. Surtout, les groupes français ont profité des taux d’intérêt bas pour constituer d’importantes réserves. Ainsi, les actifs liquides et monétaires qu’ils détiennent ont atteint un plafond historique équivalent à 24 % du PIB, soit le double par rapport à 2008.
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