Risques

Les écarts de conduite n’épargnent pas les directions financières

Publié le 29 avril 2016 à 19h04

D’après une étude menée par EY auprès de 2 825 dirigeants de grandes entreprises dans le monde, 36 % des directeurs financiers interrogés pourraient excuser une conduite non éthique pour améliorer les résultats financiers ou pérenniser l’activité économique de leur société. Ils sont ainsi 13 % à être prêts à proposer des paiements en espèces pour conclure une affaire, 9 % à accepter d’antidater des contrats et 3 % à pouvoir manipuler des résultats financiers.

Pour identifier de tels comportements, 55 % des entreprises disposent d’une ligne d’alerte éthique qui permet aux salariés de rapporter une pratique illégale. Toutefois, ce dispositif n’est pas toujours efficace, car un excès de loyauté envers un supérieur (19 %) ou les collègues (18 %) rend les salariés parfois réticents à s’exprimer sur leurs doutes. Face à cet obstacle, les entreprises emploient des outils d’analyse des données afin de relever des indices de corruption. La moitié des dirigeants déclare ainsi utiliser des logiciels de surveillance spécialisés qui permettent d’identifier des manquements ou des écarts de conduite.

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