Les incertitudes géopolitiques pèsent déjà sur certaines entreprises françaises implantées en Russie, à l’image du groupe français Technip, dont le cours a plongé jeudi (- 8,66 %), pénalisé par d’éventuels risques d’interruption d’un projet gazier dans l’Arctique russe. «La Russie souffrait déjà d’une détérioration de son économie : le rouble a perdu 20 % de sa valeur sur douze mois et son PIB a reculé de 1,5 % en 2013, pointe Christophe Pennellier, responsable du service risques chez Atradius. Mais l’année 2014 sera pire car les sanctions en cours d’adoption contre les secteurs bancaire et énergétique vont aggraver ces difficultés.» L’ensemble de l’économie russe dépend en effet fortement du secteur des matières premières, visé par ces mesures. «D’autres activités comme l’électronique, la cosmétique ou les produits de luxe ralentissent également, ajoute Christophe Pennellier. En revanche, nous ne notons pas encore de dégradation majeure en termes d’impayés et de délais de paiement.»
Russie
Les répercussions des sanctions risquent de peser sur les entreprises françaises
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