La recherche économique de Natixis évoque un «danger mortel» pour les banques de la zone euro. Si leurs actionnaires perçoivent toujours des rendements attractifs, de l’ordre de 8 % en moyenne, un tel niveau pourrait ne pas être tenable sur le moyen terme. Alors que les banques affichent actuellement une faible rentabilité, de 4 % contre plus de 5 % en 2011 et plus de 15 % avant la crise, Natixis estime qu’elle pourrait continuer de baisser. La faute notamment à l’introduction de nouveaux ratios réglementaires (TLAC), qui induisent de mobiliser des capitaux supplémentaires. De quoi potentiellement inciter des actionnaires à se désengager du secteur bancaire, d’autant que celui-ci est «perçu comme étant très risqué».