Quelques jours après PSA, Engie et Spie, Veolia et Edenred ont sollicité les investisseurs obligataires la semaine dernière. Tandis que le groupe spécialisé dans les solutions pour la gestion de l’eau, des déchets et de l’énergie a levé 1,3 milliard d’euros répartis sur une tranche de 5 ans (0,672 %) et une de 10 ans (1,496 %), l’inventeur du Ticket Restaurant a quant à lui placé 500 millions d’euros. D’une maturité de 10 ans également, cette ligne affiche un coupon de 1,875 %. Ces opérations interviennent dans un contexte de marché favorable aux émetteurs. «La demande est actuellement particulièrement forte du côté des investisseurs, ce qui se traduit par des opérations de taille très importante (8 milliards d’euros émis le 23 mars par Volkswagen) ainsi que par des niveaux de souscription très confortables, parfois supérieurs à trois fois», signale Patrick Calinski, originateur obligataire chez BNP Paribas CIB. De quoi tirer les rémunérations vers le bas. «PSA a par exemple émis 600 millions sur 7 ans avec un rendement de 2 %, contre une cible initiale de 2,375 %, illustre Patrick Calinski. De son côté, Edenred a pu resserrer son spread d’émission à 117 points de base (pb), reflétant ainsi un resserrement de 18 pb par rapport au bas de la fourchette initiale.» Certains d’entre eux souhaitant émettre avant le premier tour de l’élection présidentielle, les groupes français devraient rester actifs jusqu’à la mi-avril.
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Les émetteurs français saisissent une fenêtre très favorable
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