Novares est décidément malchanceux. Après avoir reporté une première fois son introduction sur Euronext Paris en octobre dernier, l’équipementier automobile a annoncé la semaine dernière renoncer sine die à sa deuxième tentative d’introduction. L’entreprise, détenue notamment par le fonds Equistone, qui avait joué la sécurité en fixant le prix de son titre dans une fourchette la valorisant à 4,6 fois son Ebitda en moyenne – contre 5,2 pour son plus proche comparable, MGI Coutier –, a invoqué «des conditions de marché particulièrement défavorables». «Si les marques d’intérêt exprimées par les investisseurs ont été nombreuses, notamment du côté français, elles n’ont finalement pas suffi à couvrir le livre d’ordres en raison du dévissement et de la trop forte volatilité des marchés», indique un banquier proche du dossier. D’après plusieurs spécialistes, ces facteurs conjoncturels n’expliquent toutefois pas tout. La preuve, plusieurs introductions menées en même temps ont pu être finalisées en Europe. En fait, la taille limitée de l’opération de Novares (300 millions d’euros, dont la moitié pour un placement de titres existants), le retard pris à l’automne dans la consolidation de sa joint-venture chinoise et la mise en conformité de sa documentation financière auraient dissuadé de nombreux gérants.
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