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Malgré le Brexit, les investisseurs institutionnels restent optimistes sur le Royaume-Uni

Publié le 1 juin 2017 à 15h37

funds.fr

State Street a publié les derniers résultats de son indice Brexometer, un sondage effectué chaque trimestre auprès des investisseurs institutionnels afin d’évaluer leur sentiment sur le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne. Pour le deuxième trimestre, l’étude indique qu’un cinquième des investisseurs institutionnels prévoient de réduire leurs positions sur les actifs du Royaume-Uni au cours des six prochains mois, ce qui représente une baisse de 3 points par rapport à l’étude effectuée au premier trimestre 2017.

Un peu moins d’un tiers des investisseurs institutionnels pensent que leurs institutions réduiront probablement leur présence opérationnelle ou administrative au Royaume-Uni, en conséquence directe du déclenchement de l’article 50 par le gouvernement britannique ; 10 % d’entre eux pensent au contraire qu’ils augmenteront leur présence dans le pays.

Sans grande surprise, plus des trois quarts des institutions (78 %) pensent que le Brexit aura un impact sur leur modèle opérationnel, mais ce chiffre est en léger repli par rapport au premier trimestre 2017. Un tiers des répondants jugent que les investisseurs institutionnels diminueront leurs niveaux de risque d’investissement dans les trois à cinq ans ; 28 % d’entre eux pensent, au contraire, que cette catégorie d’investisseurs augmentera son exposition au risque.

«L’amorce du Brexit semble ne pas avoir entamé la confiance des investisseurs de long terme envers le Royaume-Uni. La question est maintenant de savoir si cette confiance se maintiendra en fonction de la tournure que prendra le Brexit durant le processus de négociation», indique Michael Metcalfe, directeur de la stratégie Global Macro de State Street Global Markets.

De son côté, Bill Street, directeur EMEA des investissements de State Street Global Advisors, précise que le déclenchement de l’article 50 en lui-même n’a pas constitué un événement majeur. «En revanche l’annonce, le 18 avril dernier, d’élections anticipées au Royaume-Uni a eu un impact beaucoup plus important, provoquant une remontée majeure de la livre sterling. Les marchés avaient déjà anticipé des négociations difficiles et un Brexit “dur”, et ont donc bien accueilli la perspective d’un gouvernement plus solide et moins pressé d’engager les négociations sur le Brexit. En fin de compte, l’impossibilité de déterminer l’avenir du Brexit empêche aujourd’hui une valorisation adéquate des cours, mais la volatilité, alimentée par l’actualité sur le progrès des négociations, persistera et les investisseurs devront donc demeurer vigilants.»

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