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Etats-Unis

La présidence Obama marquée par un envol des marchés financiers

Publié le 28 octobre 2016 à 10h41    Mis à jour le 28 octobre 2016 à 18h37

Sandra Sebag

Durant les deux mandats de Barack Obama, les actions américaines ont constitué l’un des actifs les plus performants au monde. De même, les rendements obtenus sur les marchés obligataires ont été bien plus élevés aux Etats-Unis qu’en Europe. Si durant les deux premières années de sa présidence, l’action du Président a été significative, elle a ensuite été entravée par la domination des Républicains sur le Congrès.

La présidence de Barack Obama, qui a démarré le 20 janvier 2009 et prendra fin après deux mandats successifs fin janvier 2017, a connu une période de forte envolée des marchés financiers aux Etats-Unis. Les actions américaines ont en effet enregistré à partir du mois de mars 2009 une hausse quasi continue, même si par moments, la volatilité a pu être élevée. «Entre mars 2009, date du point bas boursier et le 30 septembre 2016, la progression du S&P 500 a été de 276 %», indique Vincent Juvyns, stratégiste chez JP Morgan Asset Management. Il en va de même pour des indices plus larges. «Du 20 janvier 2009 – date à laquelle le Président prend ses fonctions – au 21 octobre 2016, l’accroissement de l’indice Russell 2000 a été de 212 %», précise Virginie Robert, présidente de Constance Associés. Ces progressions sont bien supérieures à celles des actions européennes qui affichent une hausse de 140 % depuis début janvier 2009. Du côté des fonds commercialisés en France, les actions américaines apparaissent là encore comme l’une des meilleures classes d’actifs sur la période. Selon les données de Six Financial Information, les fonds actions Amérique du Nord ont délivré une performance moyenne annualisée en euro de 15,08 % entre le 31 décembre 2008 et le 30 septembre 2016.

Une surperformance plus marquée à partir de 2013

Si le découplage entre la performance des actions américaines et celle du reste du monde est marqué durant les deux mandats, il devient encore plus net à partir de 2013. «La progression du S&P 500 est à peu près égale...

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