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Gestion passive

Les robo-advisors démocratisent l'accès aux ETF

Publié le 28 octobre 2016 à 17h34    Mis à jour le 27 janvier 2017 à 10h24

Audrey Spy

L’essor des conseillers financiers virtuels devrait favoriser l’utilisation des fonds indiciels cotés par les particuliers. Cette tendance intéresse les fournisseurs d’ETF qui commencent à répondre aux attentes de cette nouvelle catégorie de clients.

A horizon 2020, les robo-advisors pourraient gérer 2 200 milliards de dollars sur le seul sol américain. Cette prévision, réalisée par AT Kearney, a de quoi faire rêver les fournisseurs de fonds indiciels cotés (ou ETF) qui peuvent trouver dans ces conseillers financiers virtuels une nouvelle typologie de clientèle ! Les robo-advisors utilisent en effet la gestion passive, en particulier les ETF, dans leur offre d’épargne à destination des particuliers, même si leur utilisation reste très marginale au regard de leurs encours sous gestion. Aux Etats-Unis, la première plateforme d’épargne en ligne, Betterment, vient seulement de dépasser 5 milliards de dollars tandis qu’au Royaume-Uni, même si elles ne communiquent pas officiellement sur leurs chiffres, quelques-unes, comme MoneyFarm ou encore Netmug, auraient également réussi à obtenir une taille d’encours de plusieurs centaines de millions de livres sterling.

En Europe continentale, le marché des robo-advisors reste encore plus confidentiel, malgré l’essor depuis plusieurs années de certains acteurs français, comme Marie Quantier, Advize, WeSave…  « Nous avons actuellement plus de 6 000 utilisateurs en direct sur notre plateforme, affirme Leonard de Tilly, CEO de Fundshop. Mais ce chiffre devrait rapidement augmenter car nous sommes en train de proposer notre technologie de gestion de l’épargne à d’autres acteurs en marque blanche, comme des banques en ligne ou des réseaux de conseillers en gestion de patrimoine.» Pour l’heure...

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