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GIS European Equity Recovery

Publié le 3 mars 2017 à 11h00    Mis à jour le 23 mars 2017 à 11h10

Lancé fin 2013, GIS European Equity Recovery offre aux investisseurs l’opportunité de se positionner sur le potentiel de reprise économique de l’ensemble des pays du sud de l’Europe.

Pourquoi investir dans ce fonds ?

Lancé fin 2013, GIS European Equity Recovery offre aux investisseurs l’opportunité de se positionner sur le potentiel de reprise économique de l’ensemble des pays du sud de l’Europe. Eligible au PEA, ce fonds actions de conviction est investi très majoritairement dans des actions de sociétés cotées en Espagne, au Portugal, en Italie et en Grèce. La stratégie d’investissement repose sur trois thèmes principaux : la reprise économique des marchés locaux, la restructuration des entreprises qui profitent de la dynamique de ces économies, le rerating des pays d’Europe du Sud, c’est-à-dire l’amélioration du risque pays mesurée par l’écart de taux d’intérêt avec ceux des pays «core». «Les sociétés que nous sélectionnons correspondent à au moins deux des trois thèmes, précise François Gobron, le gérant du fonds. Néanmoins, la thématique du rerating présente aujourd’hui un potentiel plus restreint puisque l’Italie, l’Espagne et le Portugal ont vu leur prime de risque sensiblement réduite.» 

Par ailleurs, pour être sélectionnées, les entreprises doivent réaliser une part importante de leur chiffre d’affaires sur leur marché domestique, afin de profiter directement du potentiel de reprise économique, et de présenter des fondamentaux solides ou en voie d’amélioration ainsi qu’une valorisation décotée. «Dans un contexte économique global plus complexe, nous recherchons des entreprises qui peuvent à la fois profiter de la reprise de leur marché domestique, mais aussi d’une dynamique de restructuration, par nature moins dépendante du cycle économique», précise François Gobron. 

Bien que le fonds ne soit pas contraint en matière de taille de capitalisation, il présente un biais petites et moyennes valeurs avec un portefeuille concentré autour de 40 à 50 positions. Ce fonds s’appuie sur un processus rigoureux d’analyse fondamentale déjà éprouvé au sein de la gestion actions européennes de Generali Investments ainsi que sur l’expérience de son gérant en sélection de valeurs. Par ailleurs, François Gobron s’appuie sur l’expertise de Generali Investments des marchés d’Europe du Sud grâce à une présence locale forte.

Le processus de gestion

Partant d’un univers d’investissement composé d’environ 400 sociétés cotées exerçant leur activité en Europe du Sud, le gérant réalise dans un premier temps un filtrage quantitatif basé sur la liquidité des titres, le niveau d’endettement des sociétés et la localisation de leurs marchés finaux. Cette étape conduit à réduire l’univers à environ 150 valeurs. La suite du processus repose sur l’analyse stratégique de ces sociétés. «Nous étudions toujours la stratégie et le positionnement des sociétés avant leur valorisation. Cette étape passe avant tout par des contacts réguliers avec les dirigeants des sociétés ; ces échanges sont primordiaux pour bien comprendre les différents modèles économiques et ainsi éviter les “value traps” (sociétés faiblement valorisées qui risquent de le rester) dans un univers toujours largement décoté», souligne François Gobron. Lors de cette analyse, l’équipe de gestion va rechercher des sociétés présentant une base d’actifs solide et un cœur de métier concentré sur des marchés domestiques présentant un fort potentiel de reprise. 

Ces sociétés doivent également avoir un positionnement attractif sur leur marché avec des barrières à l’entrée, ce qui leur offre la capacité de fixer leur prix. L’équipe dirigeante doit être solide, dotée d’une stratégie claire et avec un bon track record en matière d’utilisation de la trésorerie. Cette étape réduit de moitié l’univers des valeurs éligibles. Le portefeuille final sera constitué, au terme d’une analyse financière rigoureuse, de sociétés présentant le meilleur levier opérationnel et la meilleure capacité à générer de la trésorerie sur le long terme.

Le gestionnaire financier

Generali Investments est la société de gestion du groupe Generali, l’un des groupes d’assurance leaders dans le monde. Avec plus de 455 milliards d’euros d’actifs sous gestion* au 31 décembre 2016, Generali Investments est au service des compagnies d’assurances du groupe Generali et des clients externes. Forte de la solidité financière et de l’historique du groupe Generali, l’entité bénéficie d’une approche intégrée qui lui permet de s’appuyer à la fois sur les études économiques globales élaborées au sein de Generali Investments et sur ses différentes expertises locales. Sa philosophie est de gérer avec prudence et discernement pour construire des relations durables avec ses clients : préserver le capital investi tout en générant une faible volatilité et délivrer des rendements réguliers. Cela est possible grâce à l’engagement de plus de 400 professionnels expérimentés avec des équipes de gérants et d’analystes dédiés sur les différents secteurs et classes d’actifs. Generali Investments opère dans le monde entier et est particulièrement présente en Europe, où elle exerce son activité à partir de trois principaux pôles : l’Allemagne, la France et l’Italie.

* Source : Generali Investments S.p.A. Società di gestione del risparmio au 31 décembre 2016. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.

Les convictions du gérant, François Gobron

Le fonds est géré par François Gobron, gérant actions, seize ans d’expérience en tant que gérant de fonds petites et moyennes capitalisations, et analyste M&A et sell side sur les petites et moyennes capitalisations. Le back-up est assuré par Eric Biassette, responsable de la gestion Actions thématiques, vingt-six ans d’expérience dans la gestion d’actifs (gérant et analyste sell side). Ils s’appuient également sur un analyste dédié, Massimo Castagnola, neuf ans d’expérience dans l’analyse actions.

Comment évolue votre univers d’investissement ?

Notre univers d’investissement est constitué des quatre pays d’Europe du Sud (Espagne, Grèce, Italie, Portugal). Le portefeuille est entièrement investi dans des entreprises listées dans ces quatre pays, en sélectionnant tout particulièrement les sociétés tournées essentiellement vers leur marché domestique. Les valorisations des valeurs italiennes étaient très raisonnables lors du lancement du fonds il y a trois ans… et cela est encore le cas ! On constate d’ailleurs de plus en plus d’opérations de fusions-acquisitions dans cet univers car beaucoup d’entreprises, en quête de croissance, prennent conscience que les valorisations pourraient repartir à la hausse et souhaitent bénéficier d’un environnement de taux d’intérêt encore attractif.

Quel thème vous semble le plus porteur cette année ?

Les banques italiennes deviennent un thème intéressant. Après la démission de Matteo Renzi, le nouveau gouvernement a injecté de l’argent public pour recapitaliser la Banca Monte dei Paschi di Siena, ce qui a permis d’assainir le marché et de lui donner de la visibilité. En décembre, les valeurs bancaires ont vu leurs cours monter de 15 à 20 % mais sont encore valorisées à moins de la moitié de leur valeur d’actif. Par ailleurs, les banques italiennes ne subissent ni les conséquences du protectionnisme prôné aux Etats-Unis ni celles du Brexit. 

Si les bilans des banques italiennes sont au cœur des questionnements des investisseurs, ce n’est plus le cas en Espagne. Les bilans des banques espagnoles ne portent plus à controverse car leurs créances douteuses ne constituent plus un risque fort. La situation bilancielle est également en passe d’être réglée au Portugal et en Grèce, mais le levier opérationnel est plus compliqué dans ces deux pays où, dans les deux cas, quatre banques se partagent un marché d’environ 10 millions d’habitants. En l’absence d’une consolidation, elles ne pourront pas réaliser d’économie d’échelle. En conséquence, là aussi, nous pouvons nous attendre à des opérations de fusions-acquisitions à l’image de l’OPA lancée par CaixaBank sur BPI, la quatrième banque portugaise. Les banques restent particulièrement sous-valorisées avec des ratios de l’ordre de 0,3 fois à 0,5 fois les fonds propres dans ces géographies. Nous sommes exposés à certaines banques d’Europe du Sud, dont BPI, qui est valorisée à seulement 0,5 fois la valeur d’actif et dont la rentabilité de l’actif après restructuration et synergies apportées par l’acquéreur devrait dépasser les 10 %.

Où vont vos préférences actuelles en matière de style d’investissement ?

GIS European Equity Recovery n’est ni réellement un fonds «value», ni un fonds «growth». Notre objectif de gestion est de réunir le meilleur de ces deux styles d’investissement en sélectionnant des sociétés sensibles à la reprise de l’économie locale, mais qui sont faiblement valorisées. En effet, les entreprises présentes dans le portefeuille sont valorisées en dessous de leur valeur d’actif et ont un PE de 12 fois (valeurs médianes) alors qu’en moyenne les sociétés de l’indice Euro Stoxx valent deux fois leur valeur d’actif avec un ratio PE de 16 fois. La poche de trésorerie du portefeuille se situe historiquement à 3 % de l’encours. Ce niveau de trésorerie nous permet de saisir les opportunités sur un marché que nous anticipons volatil sur les mois à venir.

Propriétés du fonds

  • Code ISIN : LU0997480529 (part DX)
  • Forme juridique : compartiment d'une sicav de droit luxembourgeois
  • Gestionnaire financier : Generali Investments Europe S.p.A. Società di gestione del risparmio 
  • Gérant : François Gobron
  • Indice de référence : Euro Stoxx Net Return Index
  • Date de lancement du fonds : 2 décembre 2013
  • Encours au 31 janvier 2017 : 407,5 millions d'euros
  • Eligible au PEA : oui

Investisseurs

  • Profil investisseur : tout souscripteur
  • Durée de placement recommandée : supérieure à cinq ans

 

Performances 

  • Objectif de performance : délivrer une performance supérieure à celle mesurée par son indice de référence sur la période de placement recommandée avec au moins 75 % de l'actif net investis dans des actions de la zone euro tout en cherchant à bénéficier de la reprise économique des pays d'Europe du Sud.n
  • Performances* de la part AY (LU0997480016) depuis la création (2 décembre 2013) au 31 janvier 2017 : Part AY : 1,23 % / Indice de référence : 14,91 % 

Frais (Part DX - LU0997480529)

  • Frais de souscription max. : 5 %
  • Frais courants : 1,9 % de l'actif net
  • Frais de rachat max. : 1 %

Risques

  • Risque de perte en capital : oui
  • Risque actions : oui
  • Risque de liquidité  : oui
  • Risque de matières premières : non
  • Risque de taux : non
  • Risque de crédit : non

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