Performance absolue

Schroder ISF Global Credit Income

Publié le 8 janvier 2018 à 10h08    Mis à jour le 14 février 2018 à 17h13

Lancé il y a tout juste un an, le 30 novembre 2016, le fonds Schroder ISF Global Credit Income progresse de 6,54 % au 30 novembre 2017 alors que les marchés obligataires ont traversé de nombreuses phases de stress.

Pourquoi investir dans ce fonds ?

Adapté à un environnement de rendements obligataires faibles, son objectif est de générer un rendement attractif en accordant à son équipe de gestion toute latitude pour investir dans les différents segments du crédit, sans limitation géographique. Il s’agit d’un univers très large, puisqu’il va des pays développés aux marchés émergents, d’émissions notées généralement de A à BB (les notations AAA et AA étant utilisées si un risque systémique se développe). Bien que le fonds ne soit pas contraint de suivre un indicateur de référence, afin que les gérants puissent tirer le meilleur parti des opportunités du marché, il comporte quelques limitations liées à la gestion du risque (maximum 20 % sur les ABS, et 10 % sur les obligations convertibles). En raison de la mondialisation des portefeuilles, les marchés financiers sont souvent corrélés, mais leurs évolutions ne sont pas pleinement synchrones. Il en va de même au niveau intrasectoriel. Ainsi, les fondamentaux et le risque diffèrent actuellement fortement au sein du secteur bancaire entre les Etats-Unis et l’Europe. Ces divergences constituent des opportunités pour les gérants qui bénéficient d’une grande flexibilité afin de privilégier les segments du marché les plus prometteurs et de se tenir à l’écart de ceux comportant un risque élevé dans la phase du cycle en cours. Ils disposent également de ressources importantes pour analyser les entreprises et mettre en exergue des titres dont le risque est mesuré et rémunéré. Par ailleurs, pour les souscripteurs qui ne souhaitent pas être exposés au dollar, devise de gestion du fonds, la société de gestion propose une part couverte du risque en euro.

Le processus de gestion

Le processus de gestion du fonds Schroder ISF Global Credit Income repose sur l’approche thématique déjà mise en œuvre dans les portefeuilles crédit du groupe. Elle consiste à identifier les thèmes macroéconomiques transversaux qui influencent les marchés (par exemple les tendances de consommation, la démographie, l’environnement, la technologie…) et les secteurs et entreprises susceptibles d’en bénéficier.

Ces thèmes sont conjointement définis entre les gérants et les analystes crédit situés dans chaque région (Europe, Etats-Unis, Asie). La sélection des entreprises incombe aux analystes crédit, qui bénéficient également de la recherche des équipes actions.

Cette approche thématique est associée à une solide analyse de risque, tant au niveau macroéconomique (cycle de crédit) qu’au niveau des différents segments du marché obligataire (distribution des rendements et risques extrêmes), avec une revue mensuelle pour anticiper au mieux les risques au niveau de la construction du portefeuille.

Ce processus permet de coupler la recherche de rendements supérieurs à une atténuation du risque.

La société de gestion

Groupe familial indépendant fort d’un héritage de plus de deux cents ans, Schroders a un seul métier : la gestion d’actifs. Ses encours totalisent 488,3 milliards d’euros au 30 septembre 2017. Pôle d’innovation et de développement stratégique, la plateforme obligataire mondiale de Schroders compte 200 professionnels implantés localement en Europe, en Amérique et en Asie, et a vu ses encours se multiplier par cinq en cinq ans, pour atteindre près de 120 milliards d’euros.

Le fonds Global Credit Income s’inscrit dans la dynamique d’innovation de l’équipe crédit dirigée par Patrick Vogel à Londres, en charge de stratégies sur le crédit euro et mondial, avec une approche thématique. n            

Ce document ne constitue en aucun cas une offre contractuelle ni une offre ou une sollicitation en vue de la souscription des actions de la société. Aucune information contenue dans ce document ne doit être considérée comme une recommandation. Les souscriptions ne peuvent être effectuées que sur la base du DICI et du prospectus en vigueur, du rapport annuel audité (et rapport semestriel non audité postérieur). Ces documents peuvent être obtenus gratuitement auprès de Schroder Investment Management (Luxembourg) S.A. ou du correspondant centralisateur en France, Société Générale.

Les convictions des gérants, Patrick Vogel et Michael Scott

Les gérants

Responsable de l’équipe crédit basée à Londres, Patrick Vogel (à gauche) est le gérant principal du fonds Global Credit Income et a plus de vingt ans d’expérience. Michael Scott (à droite), le co-gérant, a douze ans d’expérience. Ils bénéficient tous deux de la meilleure notation AAA attribuée par Citywire (juin 2017).

Le fonds a un an. Quels ont été les points marquants de l’année écoulée ?

Nous souhaitons dans ce fonds associer la recherche de rendement à l’atténuation du risque de perte. Depuis son lancement en novembre 2016, il a enregistré une progression régulière alors que le marché du crédit a connu des hauts et des bas. Les spreads de crédit se sont globalement contractés, mais nous avons connu des périodes de volatilité, notamment lors des élections en France au printemps 2017. Le marché a également eu à digérer une augmentation des émissions sur le segment du haut rendement. Par ailleurs, la Fed a relevé ses taux directeurs et plusieurs banques centrales ont infléchi le ton de leurs messages. Dans ce contexte, nous avons trouvé des opportunités dans les pays émergents, notamment en Amérique latine, ainsi que sur le marché investment grade euro, de manière opportuniste. Comme ce fonds a un univers d’investissement mondial, il est à même de saisir les opportunités qui naissent entre des économies non synchronisées. Ces divergences permettent aussi de diversifier les positions en portefeuille. En effet, les marchés obligataires sont loin d’être un univers homogène.

Où trouvez-vous actuellement des opportunités, et quelles sont vos perspectives ?

Nous observons des dislocations sur certains marchés qui offrent des opportunités spécifiques. Par exemple, les négociations relatives au Brexit s’avèrent difficiles, ce qui altère la confiance envers l’ensemble du marché britannique. Dans ces conditions, nous identifions des opportunités de valeur relative sur le marché anglais, notamment dans les secteurs défensifs comme les services publics, par une approche idiosyncratique de la sélection de titres. Nous devons anticiper des phases de volatilité dans les mois à venir. Les valorisations actuelles ne prennent pas en compte la possibilité de risques non prévisibles sur le front politique et sur celui de la croissance économique. Nous ne devons pas nous montrer complaisants et considérer que la volatilité restera basse éternellement. Nous pensons qu’elle devrait plutôt se normaliser, ce qui créera des opportunités pour les investisseurs actifs.

Quelles dispositions avez-vous prises pour limiter le risque de baisse ?

Le risque de crédit fluctue dans chaque région en fonction de sa progression dans le cycle économique. Nous gérons ce risque selon différents angles. En premier lieu, nous cherchons à déterminer la phase du cycle économique dans laquelle nous nous situons, en recourant à des indicateurs avancés. En les combinant aux données relatives à l’amélioration et/ou à la détérioration des conditions de financement, nous pouvons comparer cette analyse au comportement du marché du crédit et identifier les marchés où les risques pourraient émerger. Nous analysons également les corrélations entre les secteurs pendant un ralentissement, ou même lors d’une forte baisse, pour ajuster l’exposition du portefeuille en amont. En second lieu, nous nous attachons à scruter les risques potentiels qui pèsent sur chaque émetteur. Nos équipes identifient l’impact sur les entreprises des thématiques structurelles de moyen et long terme. Cette analyse permet de mettre en exergue les plus vulnérables dans leur nouvel environnement et celles qui seront les plus résilientes.

Propriétés du fonds

  • Code ISIN : part A de capitalisation couverte en euros LU1514167722
  • Forme juridique :  compartiment de la sicav de droit luxembourgeois Schroder International Selection Fund
  • Société de gestion : Schroders
  • Pas d'indice de référence
  • Date de lancement : 30 novembre 2016
  • Encours au 30 novembre 2017 : 355 millions USD

Investisseurs

  • Profil investisseur : tous publics
  • Horizon de placement : trois à cinq ans

Les points clés

  • Une approche flexible sur les multiples marchés de crédit à travers le monde
  • Une technique de pointe pour générer du rendement et anticiper les risques
  • Une approche thématique pour identifier les opportunités différenciantes
  • Performance depuis le lancement (un an) : 6,54 %

Frais 

  • Frais courants : 1,43 %
  • Commission de performance : 0 %
  • Frais de souscription max. : 3 % non acquis au fonds
  • Frais de rachat : 0 %

Risques

Echelle de risque :4 sur une échelle de 1 à 7*

  • Risques principaux
  • Risque lié aux ABS et MBS
  • Risque de crédit et de taux d'intérêt
  • Risque de change (couverture devise)
  • Risque lié aux instruments dérivés et de contrepartie
  • Risque lié aux pays émergents
  • Risque lié aux obligations à haut rendement

    * L'échelle (le profil) de risque/rendement est un indicateur noté de 1 à 7 et correspond à des niveaux de risque et de rendement croissants. La catégorie de risque a été calculée sur la base de données de performance simulées et peut ne pas constituer un indicateur fiable du profil de risque futur du fonds.

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