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Parole d'Expert - Greg Hopper, Aberdeen Asset Management

«Une approche globale améliore le couple rendement-risque de l’obligataire à haut rendement»

Publié le 20 juin 2014 à 11h51    Mis à jour le 20 juin 2014 à 18h11

Communiqué

Aberdeen Asset Management propose avec sa stratégie global high yield une approche spécifique de cet univers d’investissement afin d’en optimiser la richesse et ses vertus de diversification. Développée depuis plus de 10 ans, cette stratégie surperforme dans la du- rée son indice de référence avec une moindre volatilité.

Quels sont les atouts d’une approche globale sur le haut rendement obligataire ?

Tout d’abord, précisons ce que nous entendons par «global». La stratégie que nous développons chez Aberdeen ne se limite pas à une approche mondiale. Ni même aux seules obligations corporates à haut rendement. Notre univers d’investissement est très large afin de pouvoir dégager un rendement supérieur à l’indice global high yield avec, si possible, une volatilité inférieure. Nous pouvons donc investir sur des loans, des obligations du segment crossover, des obligations souveraines émises par des pays émergents, des obligations ou loans émis par des émetteurs en situation «distressed», ou même des obligations «catastrophes», ou encore des obligations convertibles.

Des supports notés «investment grade» peuvent également se révéler pertinents. Notre approche est donc très flexible. Cela nous permet d’identifier de nombreuses sources d’opportunités au sein d’un très grand nombre de secteurs, et ce quel que soit l’environnement de marché, mais également de profiter des décalages de cycle entre les différentes zones géographiques à travers le monde. Nous avons la conviction qu’une telle approche globale accroît les vertus de diversification de la classe d’actifs et qu’elle permet d’offrir un meilleur couple rendement-risque.

Comment cet univers a-t-il évolué ces dernières années ?

Alors que les émetteurs américains prédominaient largement le global high yield il y a 10 ans, un rééquilibrage s’est opéré au profit des émetteurs européens mais également de ceux des pays émergents. Ces derniers représentent désormais 35 % du gisement, contre seulement 17 % 10 ans plus tôt. Cette diversification géographique s’est accompagnée d’une progression sensible du nombre d’émetteurs et d’émissions.

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