Confiants, mais à la fois plus sélectifs

Publié le 17 octobre 2014 à 17h49

William De Vijlder

La faiblesse des taux et la conjoncture occidentale plutôt favorable (en dépit du récent fléchissement de certains indicateurs européens) nous poussent à garder une préférence pour les classes d’actifs dites «risquées». A noter toutefois que ce risque est plutôt encouru via les obligations que les actions. Nous avons en effet réduit le pourcentage d’actions, en l’alignant sur notre objectif à long terme, estimant que le marché était devenu exagérément optimiste. Par ailleurs, après les mesures récentes de la BCE, une nouvelle poussée haussière des marchés nécessitera un nouveau catalyseur, qui se fait attendre. En revanche, du côté obligataire, nous avons constitué une position sur la dette émergente en devises locales. Elle bénéficie en effet de la liquidité abondante et de l’amélioration des facteurs fondamentaux de certains pays tout en offrant des taux relativement élevés. Nous continuons aussi à privilégier la dette d’entreprises à haut rendement (high yield), de même que les obligations indexées sur l’inflation. Parmi les principaux risques qui menacent les marchés figure l’économie américaine, si sa croissance s’accélère fortement et si le contexte géopolitique se détériore à nouveau, ce qui n’a guère pesé sur les indices jusqu’ici.

William De Vijlder

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