Nomination

Délégué interministériel aux restructurations industrielles, Ministères du Travail et de l’Economie et des Finances

Jean-Pierre Floris

Publié le 15 décembre 2017 à 11h42 Mis à jour le 15 décembre 2017 à 15h59

Jean-Pierre Floris Délégué interministériel aux restructurations industrielles, Ministères du Travail et de l’Economie et des Finances

Ancien directeur général adjoint de Saint-Gobain et président-directeur général de Verallia (l’activité verre d’emballage de Saint-Gobain cédé au fonds Apollo en 2015), Jean-Pierre Floris «gère des transformations industrielles importantes depuis trente ans». Nommé le 8 décembre dernier délégué interministériel aux restructurations d’entreprises, il sera sous la tutelle conjointe des ministères du Travail et de l’Economie et des Finances. Jean-Pierre Floris est salué par les collaborateurs de Bruno Le Maire comme «un homme qui a une grande légitimité auprès des chefs d’entreprise et qui saura leur parler». Se définissant lui-même comme «obsédé par le dialogue social», il sera chargé de prévenir les risques de fermetures de sites et accompagner les industries «sans interventionnisme mal placé». «Une restructuration doit être la moins douloureuse possible pour les salariés», confie Jean-Pierre Floris. Le délégué interministériel sera accompagné d’une équipe resserrée. Il pilotera le réseau régional des commissaires au redressement productif et travaillera avec le comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI). «Je serai là pour exprimer la position publique auprès des autorités locales et des syndicats mais je ne serai pas le patron du CIRI, qui restera l’interlocuteur privilégié des entreprises, explique Jean-Pierre Floris. L’objectif est de faire en sorte que les dossiers ne deviennent pas politiques.»

Le délégué devra également identifier les filières pouvant être confrontées à des mutations industrielles afin d’agir à temps aux côtés des entreprises pour leur permettre de se repositionner. «Malgré une croissance plus vigoureuse, la France continue de faire face à des restructurations industrielles importantes», observe-t-il. Une trentaine de dossiers l’attendent déjà sur son bureau, au sixième étage à Bercy. «Je veux m’y mettre le plus tôt possible», avoue Jean-Pierre Floris.

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