Nomination

Vice-président exécutif et directeur financier, Bureau Veritas

Nicolas Tissot

Publié le 24 juin 2016 à 12h19

Nicolas Tissot Vice-président exécutif et directeur financier, Bureau Veritas

Moins d’un an après l’avoir quitté, Nicolas Tissot, 49 ans, retrouve le monde de l’ingénierie. Il vient en effet de rejoindre Bureau Veritas en qualité de vice-président exécutif et directeur financier. Diplômé d’HEC et de l’ENA, il démarre sa carrière en 1995 à l’Inspection générale des finances. Désireux de gagner le monde de l’entreprise, il intègre Suez en 2000 en tant que contrôleur de gestion, avant d’être promu directeur du plan et du contrôle, puis directeur financier et vice-président exécutif de filiales en Belgique. «Peu après mon arrivée en 2005 chez Electrabel, Suez, qui détenait alors 50 % de ce producteur d’énergie belge, a lancé une offre publique d’achat sur le solde du capital, explique Nicolas Tissot. Dans ce cadre, j’ai joué un rôle d’intermédiaire avec les actionnaires minoritaires pour mener à bien la sortie de la cote d’Electrabel et son intégration au sein du groupe.» La fusion entre Suez et Gaz de France en 2008 le ramène à Paris, où il occupe la fonction de directeur général adjoint de la ligne d’activité «global gas & LNG». Appelé en 2010 par Alstom, il saisit l’opportunité d’y devenir directeur financier groupe. «A mon arrivée, Alstom subissait de plein fouet la crise des métiers de l’énergie, relève Nicolas Tissot. J’ai donc dû réduire les coûts et structurer l’organisation dans le but notamment de céder à GE notre pôle énergie, qui représentait à l’époque 75 % du chiffre d’affaires total.» A l’issue de cette opération, il quitte le groupe et devient brièvement directeur des opérations de Scor en août 2015, avant d’intégrer Bureau Veritas. «Je retrouve une culture d’ingénieurs dans un univers B to B, avec des clients que je connais déjà, dans les secteurs de l’électricité et du gaz notamment, note Nicolas Tissot. Mon rôle est désormais d’accompagner la croissance du groupe, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 4,7 milliards d’euros en 2015 et prévoit de générer 2 milliards d’euros supplémentaires avec ses initiatives de croissance d’ici 2020.» Un objectif ambitieux qui se traduira en partie par des acquisitions.

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