Nomination

Directeur des fonctions financières, Chèque Déjeuner

Philippe Platon

Publié le 26 juin 2014 à 16h14 Mis à jour le 27 juin 2014 à 15h17

Philippe Platon Directeur des fonctions financières, Chèque Déjeuner

Attiré par la dimension internationale des métiers de la finance, Philippe Platon, 45 ans, va pouvoir satisfaire son goût du voyage, en prenant la direction des fonctions financières du groupe Chèque Déjeuner, dont le développement géographique s’est accéléré ces dernières années. Diplômé d’HEC avec une spécialisation juridique et fiscale qui le destine à une fonction plus technique, il préfère débuter sa carrière par une première expérience de contrôleur financier en Roumanie au sein du groupe Ciments Français. A son retour en France un an plus tard, il devient responsable du reporting du groupe. Cinq ans plus tard, il profite du rachat du cimentier roumain partenaire de Ciments Français par Lafarge, pour rejoindre ce dernier, alors en pleine croissance. «J’ai alors participé au déploiement d’un nouvel indicateur transversal de création de valeur qui visait à inciter les managers à tenir compte du coût du capital dans la mesure de la rentabilité de leur filiale», décrit-il. Trois ans plus tard, il retrouve l’étranger en devenant successivement directeur financier d’une joint-venture de Lafarge au Japon, puis d’une filiale en Roumanie, avant d’être nommé directeur des projets de développement fusions-acquisitions. Mais à partir de 2010, la politique d’investissement du groupe consiste principalement à se désendetter. «Nous avons notamment réalisé la fusion des actifs britanniques de Lafarge avec ceux de Tarmac, dans le cadre d’une joint-venture de 1,5 milliard d’euros chacun, ainsi diverses cessions d’actifs entre 50 et 120 millions d’euros, notamment en Australie et au Portugal», raconte-t-il.

Désormais à la tête de la direction financière de Chèque Déjeuner (300 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2013), qu’il vient de rejoindre dans le cadre d’un plan de départ volontaire du groupe Lafarge, il s’apprête à découvrir un nouvel horizon sectoriel et à étendre son champ d’intervention. «D’abord, le groupe possède un fonctionnement particulier puisqu’il appartient aux 370 salariés actionnaires de sa holding qui a le statut de Scop, indique-t-il. Afin de soutenir ses objectifs de croissance pour 2018, nous serons amenés à réaliser de nouvelles acquisitions, en particulier dans certains pays émergents en Amérique ou en Asie.» Une mission qui lui permettra ainsi d’élargir encore ses horizons.

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