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Ardavan Amir-Aslani, avocat associé, Cohen Amir-Aslani

«Les banques françaises refusent à ce jour de financer leurs clients en Iran.»

Publié le 6 mai 2016 à 15h44

Propos recueillis par Arnaud Lefebvre

Air France, PSA, Renault, AccorHotels, la SNCF… Depuis la levée des sanctions à l’encontre de l’Iran entérinée par l’Union européenne le 16 janvier dernier, de nombreux groupes ont fait part de leur intention de développer ou d’intensifier leurs activités dans le pays. Constatez-vous également cet engouement ?

Etant notamment conseil de PSA, nous recevons en effet énormément de sollicitations de la part de grands groupes qui considèrent, depuis l’adoption du règlement européen en début d’année, que le temps est venu pour eux soit de s’implanter en Iran, soit d’y développer ou d’intensifier leurs relations commerciales. Si la tendance s’est renforcée avec la signature de l’accord international sur le nucléaire en juillet 2015, elle n’est toutefois pas nouvelle. Conscientes des atouts du marché local (plus de 80 millions d’habitants parmi lesquels une classe moyenne nombreuse et éduquée, un PIB en forte croissance, une présence géographique stratégique au sein du Moyen-Orient…), plusieurs sociétés avaient décidé bien avant l’entrée en vigueur des sanctions de s’y installer, tandis que de nombreuses autres en étaient à un stade de prospection avancé. La levée progressive des interdits devrait incontestablement accélérer ce mouvement.

En dépit des assouplissements récents, un grand nombre d’entreprises déplorent notamment le refus de leurs banques de les accompagner, empêchant ou ralentissant de fait leur développement en Iran. Cette situation est-elle en passe de changer ?

A court...

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