Groupe familial fondé en 1971, UGC est présent à la fois dans la production et dans l’exploitation de films. Déterminante en termes de chiffre d’affaires, cette dernière activité focalise l’attention de la fonction finance, ce qui se traduit notamment par des reportings étoffés ainsi que par la réalisation de nombreuses missions d’audit.
«Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ?» Voilà une question que le directeur administratif et financier d’UGC (350 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2013), Emmanuel de Grossouvre, ne devrait pas se poser cette année. Le succès surprise du film – il totalise plus de 12 millions d’entrées en France – qu’UGC produit et réalise, devrait en effet contribuer à renforcer les ressources du groupe cinématographique, déjà rentable. Il est vrai que la fonction finance occupe une place particulière au sein de ce dernier. En comptabilisant les quatre collaborateurs du service juridique, qui est rattaché à la direction administrative et financière, cette dernière représente en effet le département le plus important en termes d’effectifs (32 personnes) au niveau du siège, devant celui en charge de l’exploitation des salles ! D’après Emmanuel de Grossouvre, directeur administratif et financier d’UGC, cette situation s’explique par des raisons historiques d’organisation. «La fonction finance a toujours été intégralement centralisée au sein d’UGC, rappelle-t-il. Alors que certains exploitants décentralisent certaines fonctions supports dans les cinémas, ce n’est pas le cas d’UGC où l’ensemble de ces fonctions sont centralisées au siège.» C’est donc exclusivement depuis Neuilly-sur-Seine qu’Emmanuel de Grossouvre et ses équipes pilotent les finances du groupe.
Principalement connu pour son activité d’exploitation de films, UGC est en réalité organisé autour de trois pôles : UGC Ciné Cité...