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Obligations convertibles

Orchestra-Prémaman optimise ses frais financiers

Publié le 19 mai 2017 à 18h18    Mis à jour le 24 mai 2017 à 17h32

Guillaume Clément

Pour refinancer une partie de sa dette, Orchestra-Prémaman a levé 30 millions d’euros sous la forme d’obligations remboursables en actions (ORA). Une opération qui lui permet de réduire significativement le coût de sa dette.

Après avoir levé environ 40 millions d’euros en septembre dernier à l’occasion d’une augmentation de capital, Orchestra-Prémaman, cotée sur Euronext, s’est attaquée en début d’année au refinancement de sa dette. A ce titre, la société spécialisée dans l’habillement pour enfants, qui a réalisé 609,4 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2016-2017, a contracté un emprunt de 30 millions d’euros fin février. «Cette opération visait à rembourser par anticipation des obligations émises en 2015 dont le coupon, 7,5 %, était bien supérieur à celui que nous estimions pouvoir obtenir dans le cadre d’un emprunt dans le contexte actuel, compte tenu à la fois des taux bas et de l’amélioration de notre situation financière ces dernières années», indique Pierre Mestre, président fondateur d’Orchestra-Prémaman. En outre, l’actionnaire principal, c’est-à-dire la holding personnelle de Pierre Mestre, Yeled Invest, qui détient 68 % du capital, souhaitait augmenter la part de flottant de l’entreprise, qui correspondait à environ 32 % des actions, notamment pour accroître la liquidité du titre.

Un coupon de 1 %

Pour atteindre ces objectifs, Orchestra-Prémaman s’est rapidement intéressé aux obligations remboursables en actions (ORA). «Cet instrument présentait en effet le double avantage de nous permettre de potentiellement renforcer nos fonds propres à moyen terme, et de diminuer le coupon dont nous allions devoir nous acquitter, en raison de la possibilité de conversion offerte aux investisseurs», précise...

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