Le fabricant de flaconnage en verre vient de réaliser son premier financement depuis qu’il ne fait plus partie du groupe SGD, un Euro-PP de 30 millions d’euros combiné à une ligne de crédit revolving de 15 millions d’euros.
Voici venu le temps de l’autonomie financière pour Verescence. Le fabricant de flaconnage en verre pour les industries de la parfumerie et de la cosmétique (330 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2016) vient de réaliser sa première opération de financement depuis sa prise d’indépendance vis-à-vis du groupe SGD (voir encadré). Pour cette levée de fonds inaugurale, Verescence a vu les choses en grand en optant pour un Euro-PP inaugural de 30 millions d’euros. «Auparavant, nous nous financions essentiellement par de la dette de court terme, du crédit-bail et de l’affacturage, explique Dimitri Dumestre, le directeur administratif et financier. Cette émission obligataire est le premier financement corporate auquel nous recourons.» D’une maturité de cinq ans, elle a été souscrite par deux investisseurs institutionnels. «Comme la parfumerie nécessite de réaliser des dépenses d’investissement significatives, il était important pour Verescence de trouver des investisseurs capables de comprendre l’industrie lourde, souligne Laurent Peyrot, head of private debt chez LCL qui a arrangé l’opération avec HSBC. C’est le cas d’Aviva Investors France et de Zencap Asset Management qui avaient tous deux déjà investis dans des secteurs similaires.»
Un financement combiné
Une issue d’autant plus satisfaisante que la société n’arrivait pas forcément en position de force. «Généralement, les investisseurs demandent au moins trois ans de recul sur les comptes consolidés d’une entreprise avant de lui accorder un...
