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Table ronde

Comment optimiser la gestion de l’assurance-vie ?

Publié le 18 mars 2016 à 16h42    Mis à jour le 29 juillet 2021 à 17h36

Propos recueillis par Eric Leroux

Avec la baisse de rendement des fonds en euros, l’assurance-vie est à un tournant, même si ce compartiment garanti remplit toujours sa mission et reste la meilleure solution pour une épargne sans risque. Les fonds en euros alternatifs ne peuvent pas vraiment prendre le relais, et les fonds en unités de compte présentés comme des successeurs naturels n’ont pas tous fait leurs preuves. Pour les participants à notre table ronde, le salut de l’épargnant dans l’assurance-vie passe par la diversification. Grâce aux innovations techniques, elle est de plus en plus aisée. Encore faut-il l’expliquer et convaincre des assurés mal informés, qui continuent à ne jurer que par la sécurité.

Les fonds en euros «classiques» 

Gérard Bekerman, président de l’AFER : Plus que jamais ! Les fonds généraux représentent toujours une opportunité. Nous n’avons cessé de l’affirmer ces dernières années et maintenons le cap. Nous considérons que les fonds généraux, dès lors qu’ils sont bien gérés et délivrent de bons résultats, continuent de procurer des rendements réels appréciables. D’ailleurs, au cours des cinq dernières années, la rémunération réelle des fonds en euros est plus que positive. Elle n’a pas cessé de progresser pour approcher 3 % en 2015 avec les fonds les plus performants. Par les temps qui courent, de grande instabilité et de grande incertitude, les fonds en euros – surtout pour des épargnants d’un âge plus avancé – continuent de représenter des opportunités appréciables. Nous sommes confiants dans leur avenir, même si les rendements devraient encore diminuer quelque peu.

Olivier Gentier, directeur général d’Advize Group : Le fonds en euros est un très bon outil pour préserver un capital, mais il l’est certainement moins pour des épargnants qui cherchent à faire fructifier un patrimoine à long terme, par exemple pour la retraite. Une personne de 30 ou 40 ans qui vise cet objectif a suffisamment de temps devant elle pour prendre des risques afin d’aller chercher des rendements supérieurs.

Le fonds en euros peut également jouer un rôle salvateur pour placer l’épargne de précaution, face à des placements liquides aux rendements bien inférieurs. Avec l’élargissement de l’offre de contrats sans...

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