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Créances douteuses : un écart à relativiser entre la zone euro et les Etats-Unis
Alors que les prêts non performants dans les portefeuilles des banques de la zone euro atteignaient près de 7 % de leurs encours de crédits bruts en 2015, cette part s’établissait sous le seuil des 2 % pour leurs homologues américaines. Une divergence que les économistes de BNP Paribas nuancent toutefois dans une étude récente. D’abord, ces dernières transfèrent une part substantielle de leurs prêts hypothécaires à des agences fédérales, ce qui leur permet de sortir de nombreux actifs risqués de leurs livres. Entre 2008 et 2010, Fannie Mae a par exemple été contrainte de passer des pertes et provisions équivalentes à 40 % de ses encours de prêts moyens. Ensuite, les normes comptables US Gaap imposent de déprécier des actifs non performants dans un délai de six mois. Selon BNP Paribas, la faiblesse du ratio de prêts douteux outre-Atlantique ne s’expliquerait donc pas par une qualité intrinsèquement supérieure des actifs détenus, mais par le fait que ceux-ci soient dépréciés plus rapidement.
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