Alors que les entreprises ont récemment publié leurs résultats semestriels, KPMG vient d’identifier plusieurs axes d’amélioration quant à l’application de la norme IFRS 15 «Produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus avec des clients», entrée en vigueur le 1er janvier dernier. En effet, plusieurs informations pourtant requises par la norme n’apparaissent pas dans leur communication financière semestrielle. Ainsi, seuls 60 % des groupes analysés ont pour l’instant mis à jour leur description des principes comptables liés à la reconnaissance du chiffre d’affaires et peu d’entre eux ont justifié les méthodes et hypothèses retenues pour déterminer leur chiffre d’affaires.

En conséquence, sur les 47 groupes de l’échantillon analysés par KPMG, 16 ont présenté des catégories additionnelles sur la décomposition de leur chiffre d’affaires (type de bien, de client, de contrat, calendrier de fournitures…), 2 ont apporté des précisions sur leur carnet de commandes (montant des prestations non remplies à la date de clôture, par exemple) et un seul groupe a fourni des informations détaillées sur les actifs et passifs des contrats (solde d’ouverture, explication des variations importantes…) comme le requiert IFRS 15.