Si le dollar reste, de loin, la devise la plus utilisée dans le cadre des financements levés par les acteurs non bancaires à l’international, l’euro est actuellement celle qui enregistre le taux de croissance le plus élevé. Selon la Banque des règlements internationaux (BRI), les crédits libellés dans la monnaie unique et octroyés en dehors de la zone euro ont en effet crû en valeur de 9 % sur un an à fin juin 2019. Le stock atteint ainsi 3 400 milliards d’euros. A cette date, le montant des crédits en dollars délivrés hors des Etats-Unis n’avait quant à lui augmenté «que» de 4 % en rythme annuel, à 11 900 milliards de dollars. De son côté, la dette en yen émise par des emprunteurs non japonais a bondi de 8 % sur un an (à environ 500 milliards de dollars équivalents).