Réglementation

Les nouvelles contraintes bâloises pèseront sur les banques françaises

Publié le 5 avril 2019 à 11h56

optionfinance.fr

Fin 2017, le Comité de Bâle scellait la «finalisation des accords de Bâle 3», qui vont déboucher d’ici 2022 sur l’entrée en vigueur de nouvelles règles contraignantes pour les banques. D’après Moody’s, qui a publié une note sur le sujet la semaine dernière, ses conséquences sur le ratio de fonds propres durs (core equity tier 1, CET 1) des établissements bancaires seront significatives, notamment pour les acteurs français. Alors que ces derniers ont tendance à utiliser des modèles d’évaluation internes pour quantifier la part de capitaux propres à provisionner lors de l’octroi d’un financement, le régulateur entend remettre les modes de calcul à plat afin de les harmoniser. Selon l’agence de notation, cette évolution pourrait conduire les banques françaises à augmenter, toutes choses égales par ailleurs, leur ratio CET 1 de près de 2 points par rapport aux exigences actuelles. De quoi renchérir le coût de la liquidité, préviennent certains banquiers, et, probablement, par ricochet, le taux des crédits alloués à la clientèle tant de particuliers qu’entreprises.

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