En cédant près de 1,25 milliard d’euros d’actions Safran (2,35 % du capital), l’Agence des participations de l’Etat a procédé la semaine dernière à la plus importante vente de bloc de l’année en France. «Le calendrier était optimal pour l’Etat car le cours boursier de l’équipementier aéronautique avait presque doublé depuis deux ans pour atteindre, au moment de la cession, son plus haut historique», signale Alexis Le Touzé, co-responsable marchés de capitaux actions pour la France, la Belgique et le Luxembourg chez Société Générale CIB, seule banque conseil de l’opération», signale Alexis Le Touzé, co-responsable marchés de capitaux actions pour la France, la Belgique et le Luxembourg chez Société Générale CIB, seule banque présente sur l’opération.

Au-delà de sa taille, qui équivaut à six jours d’échange d’actions Safran sur les diverses plateformes de cotation et douze jours sur Euronext Paris, la transaction se distingue également par la décote. «Le prix de vente, de 119,65 euros par action, fait ressortir une décote de 0,62 % par rapport au cours de clôture le jour du lancement, une décote qui s’inscrit parmi les plus faibles dans les cessions de blocs réalisées depuis le début de l’année en Europe, malgré la taille de l’opération supérieure à 1 milliard d’euros», poursuit Alexis Le Touzé.