Alors qu’entre février et septembre 2020 l’endettement brut des entreprises non financières a augmenté, selon la Banque de France, de 174,5 milliards d’euros, dont 120,7 milliards d’euros de prêts garantis par l’Etat, la direction générale du Trésor ne craint pas l’émergence d’entreprises zombies (entreprises créées depuis au moins dix ans dont les résultats annuels ne permettent pas de financer les intérêts sur sa dette) en 2020 à cause de la crise économique. Un billet publié par Agnès Bénassy-Quéré, chef économiste de la direction générale du Trésor, souligne que même si les aides d’urgence mises en place par le gouvernement ont soutenu toutes les entreprises françaises en fonction des fermetures administratives et des pertes de chiffres d’affaires, sans les conditionner à leur situation financière pré-crise, les simulations du Trésor montrent que la crise a touché plus durement les entreprises déjà relativement peu productives. Les entreprises en difficulté aujourd’hui en raison de la crise seraient même légèrement plus productives.
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