D’un montant total de 67,8 milliards de dollars équivalents, les opérations de fusions-acquisitions impliquant au moins une contrepartie française ont légèrement progressé en valeur au premier trimestre (+ 0,75 % sur un an). Alimentée par la frénésie d’acquisitions effectuées par les groupes hexagonaux à l’étranger (+ 50 % sur un an, à 54,8 milliards de dollars), cette dynamique a peu profité aux banques domestiques. Alors que deux d’entre elles occupaient le podium des établissements-conseils les plus actifs il y a un an à la même époque (BNP Paribas et Rothschild), il ne reste cette année que Lazard (2e) selon Thomson Reuters. Rothschild (6e), Crédit Agricole CIB (11e) et BNP Paribas (14e) sont relégués loin derrière. Autre mauvaise nouvelle pour les banques, les commissions qu’elles ont facturées se sont inscrites en retrait de 1 % sur un an, à 750,4 millions de dollars.
M&A
Un premier trimestre délicat pour les banques-conseils françaises
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