Communication financière

URD et risques : les entreprises ont des progrès à faire

Publié le 4 décembre 2020 à 15h28

Depuis juillet 2019, le document de référence est remplacé par un autre document, baptisé URD (document d’enregistrement universel), notamment pour inciter les émetteurs à communiquer de façon plus ciblée en matière de risques. Toutefois, après avoir étudié l’URD de 39 groupes au sein des 60 premières capitalisations françaises, Grant Thornton constate que ces derniers ont des progrès à faire. En effet, avec une moyenne de 404 pages, la taille des URD paraît excessive. En outre, si le nombre de risques identifiés en moyenne par entreprise (18) et le nombre de catégories représentées (5) restent limités et vont dans le sens des recommandations de l’AMF, seules 41 % des entreprises de l’échantillon ont publié des informations relatives à l’importance des risques pour leur activité. Et parmi celles-ci, 56 % n’ont pas donné d’impact chiffré. De plus, seuls 21 % des émetteurs ont publié une cartographie des risques, pourtant au cœur de nombreuses nouvelles exigences réglementaires.

Selon le cabinet, les secteurs des services, des activités financières ainsi que des transports sont les moins bons élèves. En revanche, les secteurs de l’immobilier et de la distribution ont été les plus précis dans leur présentation des risques.

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