Faurecia repasse à la table des négociations. Alors que l’équipementier automobile avait amendé sa ligne de crédit syndiqué (1,2 milliard d’euros) en juin 2016, soit un an et demi après sa mise en place, il vient à nouveau d’en renégocier les termes. «Depuis deux ans, les conditions de financement ont continué de s’améliorer, rappelle Michel Favre, directeur financier du groupe. Dans la mesure où les taux d’intérêt repartent à la hausse, il nous semblait important de cristalliser un niveau d’emprunt le plus faible possible.» A l’issue de discussions avec ses dix banques principales, auxquelles s’ajoutent sept autres établissements, Faurecia a ainsi obtenu une baisse substantielle de ce dernier. «Notre commission d’engagement a été minorée de 17,5 points de base, et la marge de 50 pb en cas de tirage», précise Michel Favre. En outre, la maturité de la ligne a été étendue, passant de 2021 à 2023. «Nous disposons en sus de deux clauses d’extension d’un an chacune, ce qui est susceptible de porter l’échéance à 2025», précise Michel Favre. Quant à la documentation juridique, elle a fait l’objet d’un assouplissement des covenants.