Le marché mondial des introductions en Bourse (IPO) tourne au ralenti. Selon un rapport de Baker & McKenzie publié la semaine dernière, 514 cotations ont été réalisées à l’international au premier semestre, pour un montant levé ou placé total de 69,8 milliards de dollars équivalents. Par rapport à la même période de 2018, les IPO s’inscrivent en recul de 34 % en volume et de 37 % en valeur. Dans la région Europe-Moyen-Orient-Afrique, la dynamique baissière est particulièrement prononcée : le nombre d’opérations (47) a en effet plongé de 61 % sur un an, tandis que les sommes émises diminuaient de 67 %, à 9,2 milliards de dollars équivalents. En France, le constat n’est guère plus réjouissant : exception faite de la cotation de Genfit aux Etats-Unis pour 145 millions de dollars, une seule IPO a été recensée à ce jour : celle d’Arcure pour… 4,4 millions de dollars équivalents ! Dans une autre étude, EY évoque une situation «préoccupante». Et ce n’est pas l’annonce récente du projet d’IPO de la société Neomerys pour près de 17 millions qui va changer la donne.