ESG

CPR AM et l’Ircantec innovent

Publié le 6 juillet 2017 à 17h15    Mis à jour le 13 juillet 2017 à 10h05

optionfinance.fr

Après près de neuf mois de travail en commun, l’Ircantec et CPR Asset Management viennent de dévoiler une nouvelle méthodologie dans la prise en compte de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Partant du constat que la prise en compte d’éléments extra-financiers ne permettait pas à un investisseur d’être complètement à l’abri d’un accident de marché, le régime de retraite et la société de gestion ont travaillé sur un nouveau modèle quantitatif. «A l’heure actuelle, la plupart des acteurs prennent en compte une note ESG moyenne globale pour élaborer une stratégie ISR dans leur portefeuille, commente Arnaud Faller, directeur général délégué, en charge des investissements de CPR AM. Or cette méthodologie mérite d’être enrichie car elle ne prend pas en compte certains facteurs de risques qui reposent parfois sur un seul critère extra-financier, et peuvent avoir une incidence importante sur les marchés.» Par exemple, le constructeur automobile Volkswagen possédait une note ESG moyenne relativement satisfaisante avant l’éclatement du scandale sur les tests de ses moteurs truqués. Mais dans le détail, un critère lié à sa gouvernance montrait déjà un signal négatif.

«Au-delà d’exclure les sociétés les plus mal notées en moyenne sur le plan ESG, nous avons également décidé d’exclure celles qui ne respecteraient pas l’un des sept facteurs ESG que nous avons déterminé comme primordial dans notre modèle (consommation d’énergie et émission de gaz à effet de serre, gestion de l’eau, relations syndicales, communautés locales et droit de l’homme, structure du conseil d’administration, audit et contrôle, droit des actionnaires), complète Arnaud Faller. Après avoir éprouvé en backtest sur six ans cette méthodologie, nous sommes arrivés à la conclusion que celle-ci permettait, d’une part, de créer davantage de valeur sur les marchés actions, notamment en zone euro et au Japon. D’autre part, elle permet aussi d’éviter des pertes de plus de 5 % dans 80 % des cas dans un portefeuille obligataire sur le crédit investment grade.» Un résultat qui vient donc encore compléter la recherche ISR et s’inscrit dans la lignée d’autres études publiées récemment par Oxford, Hermes ou encore BoA Merrill Lynch qui ont rappelé l’importance d’étudier les facteurs ESG sur le plan individuel.

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