Si les assureurs se déclarent souvent démunis pour faire face à un environnement de taux bas, plusieurs solutions existent. D’après une étude menée par les pôles de recherche en économie et analyse financière et comptabilité de l’Edhec Business School, la réponse la plus adaptée à la faiblesse des taux et aux nouvelles contraintes de Solvabilité 2 réside dans une gestion actifs-passifs optimale, c’est-à-dire fondée sur un contrôle accru de la différence de duration des actifs en portefeuille et sur une stratégie de diversification plus importante. Conscients des impératifs de rendements sur les marchés, les chercheurs donnent des pistes pour augmenter la duration des portefeuilles d’actifs tout en minimisant l’écart de duration entre les actifs et les passifs. Ils préconisent notamment d’investir dans l’immobilier ou d’autres actifs moins traditionnels que les obligations et les actions.
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