Stratégie

DNB AM veut conquérir le marché français grâce aux obligations nordiques et aux fonds thématiques

Publié le 22 février 2019 à 11h40

optionfinance.fr

Depuis quatre ans, le gérant d’actifs norvégien DNB Asset Management (AM), filiale de la plus grande banque norvégienne, est parti à la conquête du marché européen. Il a réussi depuis lors à collecter quelque 2 milliards d’euros auprès d’investisseurs en Allemagne, Suisse, Autriche, Luxembourg et Espagne sur sa Sicav Luxembourgeoise et s’intéresse maintenant au marché français. S’il n’a pas encore de bureau à Paris, il a chargé Marta Oudot, qui a été recrutée au mois d’octobre dernier après être passée chez East Capital et Allianz GI, du développement de DNB AM sur le marché français. DNB AM a bâti son succès à l’étranger en capitalisant sur l’un de ses fonds phares investis sur les valeurs technologiques, DNB Technology. «Ce fonds dispose de 5 étoiles Morningstar et d’un très long historique de performance qui remonte à 2007 pour le fonds de droit luxembourgeois et à 2001 pour le fonds norvégien, détaille Marta Oudot. Il a délivré une performance annualisée de 23 % en dix ans.» L’an dernier, la performance de DNB Technology est ressortie à 5,7 % dans un contexte de marché difficile pour les valeurs technologiques. Une stratégie qui se décline aussi en format long/short à travers le fonds DNB TMT Absolute Return. «Nous sommes régulièrement interrogés sur ce dernier qui a réussi à générer une performance positive l’an dernier de 3,2 %, contrairement à la plupart des fonds de sa catégorie», poursuit Marta Oudot. La société s’est également fait connaître pour ses fonds ESG, en particulier sur les énergies renouvelables. «Les pays nordiques possèdent un long historique en matière de stratégie environnementale», souligne Marta Oudot. Pour convaincre les investisseurs français, le gérant norvégien met également en avant d’autres arguments. «Les obligations nordiques délivrent des rendements bien supérieurs à ceux de la zone euro, en ligne avec les obligations émergentes, mais avec beaucoup moins de risque, relève Marta Oudot. Le segment High Yield, par exemple, dépasse les 7 % de rendement dans les devises nordiques». Une méthode de plus en plus appréciée par les institutionnels pour diversifier leur poche obligataire.

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