Etude

Les investisseurs ont toujours le pouvoir sur les frais de gestion

Publié le 21 septembre 2018 à 10h03

optionfinance.fr

La pression sur frais de gestion se poursuit : 51 % des 485 investisseurs internationaux interrogés par le cabinet bfinance ont déclaré que les frais payés aux gestionnaires externes (exprimés en pourcentage des actifs gérés) ont baissé ces trois dernières années, contre seulement 17 % qui font état d’une augmentation. En Europe (Royaume-Uni inclus), la tendance est encore plus marquée, 61 % constatant une baisse des frais externes contre 12 % une hausse. Même en incluant les coûts supportés en interne par les investisseurs, la tendance reste à la baisse : 41 % des répondants (et 49 % des Européens) sont ainsi parvenus à réduire leurs coûts totaux. «Avec le mouvement de diversification des investissements vers des classes d’actifs plus complexes et moins liquides, on pouvait s’attendre à une hausse des coûts de gestion, tant en interne qu’en externe. 66 % des investisseurs sondés (et 78 % des Européens) déclarent en effet avoir introduit, au cours des trois dernières années, au moins une nouvelle classe d’actifs à leur allocation, figurent au premier rang la dette privée, les infrastructures et l’immobilier non cotés, ainsi que les actions émergentes. Or ce sont des classes d’actifs qui nécessitent des expertises dédiées et des ressources importantes à mobiliser tout au long du cycle de vie de l’investissement, du sourcing jusqu’à la sortie», commente Olivier Jéséquel, directeur pour la France de bfinance. Les économies réalisées par le recours à la gestion passive – qui facture des frais moindres – expliquent une partie de cette baisse globale des coûts. Mais c’est le pouvoir de négociation des investisseurs qui fait surtout la différence, y compris sur les actifs de diversification. «Le contexte de concurrence et la position de force des investisseurs a permis à 56 % d’entre eux de renégocier leurs frais de gestion sans changer de prestataire, et cela devrait continuer», précise Olivier Jéséquel. Dans les mois à venir, les investisseurs devraient en outre s’attaquer aux coûts de transaction, qui, du fait de la réglementation, deviennent de plus en plus transparents.

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