HSBC a dévoilé les conclusions de l’enquête «HSBC Midcaps Sustainability», réalisée en partenariat avec Kantar auprès de sociétés implantées dans 13 pays. Il en ressort que, au niveau mondial, une entreprise de taille moyenne sur deux envisage sa stratégie de développement durable dans le but de réduire avant tout son impact environnemental, loin devant les considérations sociales (16 %) ou de gouvernance (16 %). Par ailleurs, globalement, les entreprises prennent en compte les enjeux liés à la finance durable. Plus d’une entreprise sur deux (39 % en France) déclare connaître et utiliser ce mode de financement spécifique intégrant l’un des critères ESG. En France, les principaux outils de financement durable utilisés sont les obligations vertes (56 %), les fonds d’investissement socialement responsables (45 %), les projets d’investissement/financement verts (40 %) et les green loans (40 %).
Les entreprises françaises sont les plus engagées, juste derrière la Chine, dans la mise en œuvre d’une stratégie durable. Elles sont en effet 54 % à adopter un positionnement pionnier, fondé sur la conviction que la durabilité est indissociable de leur identité, de leur stratégie et de l’impact sur leur activité (pour 41 % des entreprises dans le monde). Pour 45 % d’entre elles, le principal frein à la mise en œuvre d’une stratégie de développement durable réside dans la difficulté à mobiliser les financements adéquats en proportions suffisantes, devant la difficulté à absorber la surcharge de travail qui découle de la mise en œuvre d’un agenda dédié et la gestion d’un environnement business perçu comme moins flexible (34 %).
