Fonds flexible

Cogefi Flex Dynamic

Publié le 24 septembre 2018 à 17h06    Mis à jour le 18 octobre 2018 à 10h43

Cogefi Flex Dynamic (dénommé Le Portefeuille Diversifié jusqu’en février dernier) est un fonds de conviction mixte international dynamique, dont les actions constituent le moteur de performance.

Pourquoi investir dans ce fonds ?

L’exposition nette minimale à cette classe d’actifs ne peut être inférieure à 50 %. En fonction des anticipations de marché, le gérant peut également investir dans des actifs monétaires ou obligataires. Toutefois, la poche obligataire n’a pas vocation à créer de la valeur. Elle sert à amortir les risques et à sécuriser le portefeuille.

Ce fonds est avant tout destiné à une clientèle privée. A ce titre, la stratégie d’investissement vise à minimiser les risques de perte, tout en maximisant les espérances de gain à moyen et à long terme. «Notre réactivité est totale et immédiate pour alléger nos positions sur un titre si la tendance de marché change ou si nous constatons que les multiples de valorisation ne sont plus en adéquation avec les perspectives», insiste Bertrand Casalis, le gérant du fonds.

Autre objectif poursuivi : garantir un délai de recouvrement le moins long possible. Pour cela, le gérant veille à investir dans des valeurs ou des secteurs qu’il maîtrise. En cas de doute, il n’hésite pas à reconnaître ses erreurs en inversant la position. En outre, il veille à investir dans des titres dont la liquidité est suffisante. «Nous nous sommes fixés comme objectif interne de pouvoir vendre, au minimum, 50 % du portefeuille sur la base de 20 % des volumes d’échanges moyens constatés sur les 30 dernières séances », précise Bertrand Casalis.

Le processus d’investissement du fonds

Cogefi Flex Dynamic est un fonds de conviction, dont la composition résulte du stock picking opéré par le gérant. L’univers d’investissement est principalement composé des actions françaises et européennes, dont le gestionnaire a une meilleure connaissance. Une diversification dans les autres zones géographiques (Etats-Unis, Japon, émergents) est toutefois possible en fonction des opportunités de nouvelles idées.

«Je construis un socle d’idées d’investissement à moyen/long terme, que je peux donc garder en portefeuille à un horizon de trois à dix ans, explique Bertrand Casalis. Je privilégie les entreprises dont je pense comprendre le fonctionnement.» Au final, le fonds a un biais sur les sociétés de qualité et de croissance, dont les bilans sont sains et qui dégagent des free cash-flows.

Lorsque le gérant trouve une idée d’investissement, il approfondit le dossier afin de comprendre le métier de l’entreprise : quels sont ses produits ? Comment sont-ils fabriqués et commercialisés ? Quel est le niveau de couverture des frais fixes par la marge sur coûts variables ? A quel stade d’une courbe de développement en S se situent les produits et donc les ventes futures de l’entreprise ?

Si les conditions sont réunies pour investir dans la valeur, le gestionnaire commence par prendre une petite position acheteuse. Il croise ses informations avec les analyses financières disponibles, les revues ou sites spécialisés dans le secteur, et, idéalement, il échange ensuite avec les équipes dirigeantes pour confirmer sa conviction et renforcer la ligne.

Aucun objectif de cours ou seuil de vente n’est prédéterminé ; en revanche, les valorisations boursières font l’objet d’un examen régulier, et les hypothèses ayant conduit à l’achat du titre sont constamment vérifiées. Le processus de gestion se voulant flexible, la ligne est immédiatement cédée si les conditions ne sont plus réunies pour rester investi dans un titre.

S’agissant d’un portefeuille de conviction, celui-ci est relativement concentré et compte entre 40 et 50 positions.

Dans l’optique de limiter les risques, le poids des actions émanant de pays émergents et celui des petites capitalisations ne peuvent excéder, respectivement, 10 %. De la même manière, le fonds ne peut être exposé qu’à des obligations émises par les entreprises de pays membres de l’OCDE, et les obligations privées à haut rendement ou non notées ne peuvent représenter plus de 10 %.

La société de gestion

Cogefi Gestion est le pôle de gestion du groupe Cogefi, prestataire de services d’investissement à l’actionnariat majoritairement familial. Cogefi Gestion gère environ 600 millions d’euros d’actifs, à travers une dizaine de fonds d’investissement et par le biais de mandats privés. L’équipe de gestion compte huit gérants et un analyste. Cogefi Gestion revendique une gestion de conviction européenne, qui se traduit par une sélection limitée de titres et une composition des portefeuilles éloignée des indices, en vue d’obtenir une performance dans la durée. Son savoir-faire porte sur les actions small, mid, big caps, et sur les obligations. Sa gestion est régulièrement primée dans la durée. Le fonds Cogefi Short Term Bond a été primé par les Thomson Reuters Lipper Fund Awards dans la catégorie Bond Eur Short Term à trois ans et cinq ans. Le fonds Cogefi Flex Dynamic a également été primé à trois ans, cinq ans et dix ans en catégorie Mixed Asset Eur Agg-EuroZone. En outre, deux gérants sont notés AAA par Citywire : Bertrand Casalis, gérant du fonds Cogefi Flex Dynamic, et Maxime Chemouny, co-gérant du fonds Cogefi Short Term Bond. 

Les convictions du gérant, Bertrand Casalis

Le gérant

Bertrand Casalis a commencé sa carrière en 1986 en tant qu’analyste financier dans la charge Rondeleux-Oudart, puis chez Michel Oudart Gestion. Diplômé du Centre de formation à l’analyse financière (SFAF) en 1989, il a intégré le groupe Cogefi en 1990, dans un premier temps au poste d’analyste financier puis en tant que gérant de fonds et de clients privés. Il a une expérience de gérant privé de trente ans, et de gérant d’OPCVM de plus de vingt-cinq ans. Depuis mai 2009, il gère le FCP Le Portefeuille Diversifié, lancé en décembre 1985 et rebaptisé Cogefi Flex Dynamic en début d’année.

Bertrand Casalis est diplômé d’HEC (promotion 1982).

Le fonds Cogefi Flex Dynamic est principalement utilisé par des clients privés. Dans quelle mesure votre gestion s’en trouve-t-elle impactée ?

Pour la clientèle privée, la performance absolue importe davantage que la performance relative. Par ailleurs, la sensibilité au risque est plus forte. L’objectif premier de notre gestion est donc la préservation du capital. Dans la mesure où notre approche du risque n’est pas relative à la performance d’un indice, et où notre philosophie est de tenter de comprendre nos investissements (stock picking), la construction du portefeuille s’affranchit de la composition des indices de référence. Le fonds est principalement composé d’actions européennes.

Quel est actuellement votre degré d’exposition aux actions ?

Le fonds est investi à hauteur de 90 à 95 % dans cette classe d’actifs. Certes, il y a quelques éléments d’inquiétude, avec notamment le durcissement des politiques monétaires par les banques centrales. Dans un premier temps, l’aplatissement de la courbe des taux US a tendance à favoriser les valeurs de «croissance» et de «qualité». Toutefois, nous avons conscience de ces risques, et nous nous tenons prêts à réduire notre exposition. Néanmoins, nous estimons que le marché recèle encore bon nombre d’opportunités d’investissement, notamment grâce à la digitalisation, qui entraîne une transformation radicale de la manière de travailler des entreprises.

Quelles sont les principales lignes du fonds ?

La société danoise Ambu, qui en représente environ 6 %, constitue la première ligne. Nous nous sommes positionnés sur le titre en mars 2015 alors qu’il cotait environ 32 euros (ajustés de la division du titre). Il s’est apprécié de 650 % depuis lors. Ce fabricant de matériel médical a mis au point un endoscope jetable, qui a pour principal intérêt de réduire les risques de contamination. Grâce à ce produit, l’entreprise enregistre depuis quelques années une accélération de sa croissance. Certes, la valorisation boursière est aujourd’hui très élevée, mais les perspectives restent attrayantes, dans la mesure où l’utilisation de cet endoscope peut être élargie à d’autres domaines d’application.

Nous aimons également beaucoup le groupe français Plastic Omnium, qui constitue l’une de nos principales convictions parmi les valeurs industrielles. Il s’agit d’une entreprise familiale, qui sait faire preuve de réactivité. Avec la crise de 2008, l’équipementier automobile a ainsi engagé un important travail afin de réduire ses coûts fixes. Il est par ailleurs très impliqué dans les véhicules électriques et hybrides, pour lesquels il fournit des éléments de réservoir et de carrosserie. Enfin, le président accorde une grande importance à la génération de free cash-flows.

Propriétés du fonds

  • Code ISIN : - Part P (investisseurs particuliers) : FR0010738211 - Part I (investisseurs institutionnels) : FR0010743732
  • Forme juridique : Fonds Commun de Placement (FCP)
  • Société de gestion : COGEFI Gestion
  • Gérant : Bertrand Casalis
  • Indicateur de référence : 35 % STOXX Europe Large 200 (?) div. nets réinvestis, 35 % MSCI World (?) div. nets réinvestis, 30 % EuroMTS 5-7 ans coupons réinvestis
  • Date de lancement : 13 mai 2009
  • Encours sous gestion : 42,5M ? (au 29/08/2018)

Investisseurs

  • Profil investisseur : personne physique ou tout investisseur dont les principales préoccupations sont le risque de perte en capital et le délai de recouvrement
  • Durée de placement recommandée : supérieure à 5 ans

Performance 

  • Objectif de performance : l'objectif de gestion du FCP est, sur un horizon de placement supérieur à 5 ans, de réaliser une performance supérieure à son indice composite
  • Performances (en date du 31/08/2018 - Source Morningstar) :
    - 1 an : 14,28 %
    - 3 ans : 34,83 % (cumulées)
    - 5 ans : 73,41 % (cumulées)

Frais

  • Frais de gestion maximum :
    - Part P : 2,392 %
    - Part I : 1,495 %
  • Frais de souscription maximum : 2 %
  • Commission de surperformance :
    ­
    - Part P : néant
    - Part I : 17,94 % TTC max au-delà de l'indice composite
  • Frais de rachat : néant

Risques

Le fonds est principalement exposé aux risques suivants (voir prospectus pour plus de détails)

  • Risque de perte en capital
  • Risque actions
  • Risque marchés émergents
  • Risque de taux
  • Risque de crédit
  • Risque de change

Chargement en cours...