Fonds flexible

Flexigestion Patrimoine

Publié le 31 décembre 2020 à 15h50    Mis à jour le 7 janvier 2021 à 11h55

Pourquoi investir dans ce fonds ?

Pour les investisseurs de long terme qui souhaitent obtenir sur la durée de placement une rémunération attrayante tout en bénéficiant d’une gestion attentive aux risques de marché, Crédit Mutuel Asset Management propose une gamme de trois fonds flexibles internationaux : Flexigestion 20-70, Flexigestion 50-100 et Flexigestion Patrimoine.

Ce dernier, dont l’exposition aux actions peut évoluer dans une fourchette comprise entre 0 et 70 %, est un fonds «tout-terrain», grâce à l’adaptation continue de l’allocation d’actifs pour tenir compte du contexte économique et financier. Cette gestion souple et réactive permet à la fois de saisir les opportunités anticipées par l’équipe de gestion sur les différents marchés actions, taux et devises dans le monde et de réduire l’exposition du portefeuille en cas de montée des risques. L’amplitude des variations peut ainsi être mieux maîtrisée. Le fonds répond à une gestion de conviction, l’équipe de gestion disposant de marges de manœuvre importantes. Toutefois, la construction du portefeuille obéit à une gestion stricte du risque. A noter : l’approche en multigestion permet de sélectionner les meilleures expertises sur chaque classe d’actifs.

Le processus d’investissement du fonds

Le processus de gestion mis en place il y a cinq ans pour la gamme des fonds Flexigestion a fait ses preuves au fil du temps. Il vise à optimiser l’utilisation des moteurs de performance que sont l’allocation d’actifs et la flexibilité.

Tout d’abord, le comité d’allocation se réunit chaque mois afin de débattre de l’environnement économique et financier. Il définit un scénario de moyen terme servant de cadre général pour la stratégie d’investissement et identifie les grands thèmes d’investissement. Ensuite, la réunion hebdomadaire, tout en s’appuyant sur les conclusions de ce comité, apporte une plage de flexibilité et de réactivité. Dans ce processus très rigoureux, les gérants disposent de marges de manœuvre qui leur permettent de réagir en fonction de leurs convictions et de leur lecture de l’évolution du marché. Pour ce faire, ils utilisent notamment des instruments financiers à terme à titre d’exposition et/ou de couverture aux risques actions, de taux et de change. En tout état de cause, pour chaque classe d’actifs, leurs décisions sont suivies dans le cadre d’un comité hebdomadaire et par le contrôle interne de la société de gestion.

Si l’allocation d’actifs tient une place centrale dans l’évolution de Flexigestion Patrimoine, la sélection des instruments d’investissement constitue aussi un moteur de performance. Ainsi, les gérants puisent dans le vivier des fonds, internes et externes, sélectionnés par l’équipe multigestion de Crédit Mutuel Asset Management.

En ce qui concerne la construction du portefeuille, l’exposition aux actions est comprise dans une fourchette allant de 0 à 70 %. L’équipe de gestion a la possibilité de s’exposer aux marchés émergents ainsi qu’aux petites et moyennes capitalisations, dans la limite de 50 %. La poche obligataire du fonds représente quant à elle entre 30 et 100 % de l’actif. Elle peut être investie dans la dette souveraine et le crédit, dans toutes les zones géographiques (y compris les pays émergents) et toutes les notations (y compris le high yield). La fourchette de sensibilité aux taux d’intérêt est comprise entre - 8 et + 8.

La société de gestion

Crédit Mutuel Asset Management est la société de gestion d’actifs de Crédit Mutuel Alliance Fédérale. Elle compte 252 collaborateurs et gère 60 milliards d’euros d’actifs, ce qui la classe au quatrième rang des sociétés de gestion en France (source Six au 30 mars 2020).

Forte de plus de vingt-cinq années d’expérience, elle propose une large gamme de fonds et de solutions de gestion d’actifs pour compte de tiers, reposant sur l’équilibre entre performance et encadrement du risque. Crédit Mutuel Asset Management gère une offre complète à destination d’une clientèle diversifiée (institutionnels et grandes entreprises, sociétés de gestion, particuliers et clientèle patrimoniale, banques privées, épargne salariale) et dispose d’un savoir-faire reconnu en gestion actions, gestion de taux, gestion diversifiée et fonds à formule. 

Les convictions de l’équipe de gestion

Les gérants

Réunis au sein du pôle de gestion diversifiée dirigé par David Taieb, Pierre Castel (à gauche) et Hugues Daninos (à droite) co-gèrent le fonds Flexigestion Patrimoine en s’appuyant sur leur complémentarité. Pierre Castel a rejoint Credit Mutuel Asset Management en 2005 et dispose d’une expérience de douze ans dans la gestion d’actifs. Hugues Daninos, arrivé en 2007, gère des portefeuilles multiclasses d’actifs depuis plus de quinze ans sur les marchés financiers

Le fonds affiche une progression de 5 % depuis le début de l’année. Comment cette performance a-t-elle été obtenue ?

Il est vrai que Flexigestion Patrimoine s’est plutôt bien comporté par rapport aux autres fonds de sa catégorie. Le portefeuille a bien traversé la première phase de baisse, à la fin du mois de février, grâce à une bonne diversification. Il a en revanche souffert au plus fort de la crise, à la mi-mars, lorsque l’aversion au risque a été totale, car la diversification classique actions/obligations ne fonctionnait plus. La poche obligataire ne nous a donc alors pas permis de compenser la chute brutale des marchés d’actions. En ce qui concerne cette dernière classe d’actifs, nous n’avons pas cédé à la panique et nous n’avons pas vendu au point bas, car nous estimions que les marchés exagéraient et que le mouvement se corrigerait. Compte tenu des niveaux de valorisation très faibles, et malgré le manque de visibilité sur l’issue de la pandémie de Covid-19, nous avons même progressivement racheté les titres d’entreprises peu endettées, dont les business models s’adaptaient à ce contexte de confinement. Cela nous a permis de profiter largement du rebond enregistré entre mars et juin. Pour contrebalancer les risques et conserver une bonne diversification du portefeuille, nous avons en parallèle renforcé notre exposition aux taux.

Quel est aujourd’hui votre sentiment de marché ?

Avec le dénouement des élections présidentielles américaines et l’annonce de la disponibilité prochaine des vaccins contre le Covid-19, ce sont deux incertitudes majeures qui ont été levées. Notre opinion est donc positive à moyen terme, puisque tous les secteurs d’activité devraient progressivement redémarrer. Cependant, le rebond du marché nous semble intégrer toutes les bonnes nouvelles, alors qu’il faudra du temps aux entreprises pour retrouver leur capacité bénéficiaire.

Dans ces conditions, comment le portefeuille est-il dimensionné ?

L’exposition aux actions est plutôt prudente, car nous considérons que les bonnes nouvelles sont déjà bien intégrées dans les cours de Bourse. Elle oscille actuellement autour de 27 %. L’ampleur de la rotation sectorielle vers les valeurs décotées nous a incités à les renforcer. Nous nous concentrons sur les secteurs encore en retard, comme les banques. Nous nous positionnons également de manière opportuniste sur les utilities, pour jouer la thématique de la transition écologique et énergétique (TEE). Nous croyons également toujours dans le potentiel des petites et moyennes valeurs, car les plans de relance annoncés vont favoriser de nombreuses entreprises de cette catégorie, dont l’activité est axée sur la TEE. Précisons qu’une partie importante de notre exposition aux actions se fait via des options. C’est une prime d’assurance qui permet de participer aux mouvements de marché, tout en bénéficiant d’une protection à la baisse.

La partie obligataire du portefeuille est quant à elle investie dans des durations courtes, tout en bénéficiant de l’attrait du crédit. Nous aimons beaucoup la dette financière subordonnée, car l’inflation réglementaire dans le secteur bancaire est très protectrice pour le créancier, et les bilans des établissements bancaires sont aujourd’hui solides.En ce qui concerne notre poche de diversification, nous sommes toujours positionnés sur l’or à travers les mines cotées en Bourse et sur le yen, même si nous avons réduit l’allocation sur ces deux actifs refuges. Et, depuis le mois d’octobre, nous avons introduit des futures sur dividendes, qui nous semblent présenter un potentiel d’appréciation de l’ordre de 4 à 5 %.

  • Code ISIN : FR0010259424
  • Forme juridique : FCP de droit français
  • Société de gestion : Crédit Mutuel Asset Management
  • Gérant : Hugues Daninos et Pierre Castel
  • Indicateur de référence : pas d'indicateur de référence
  • Date de lancement : 26 juin 1995
  • Encours sous gestion : 1 320 581 708 e

Investisseurs

  • Tous souscripteurs. Ce fonds s'adresse à des souscripteurs qui recherchent un placement diversifié en produits de taux essentiellement et en actions, tout en acceptant un risque de fluctuation modérée de la VL sur la durée de placement recommandée.
  • Durée de placement recommandée : supérieure à cinq ans

Performance

  • Objectif de performance : Cet OPC a pour objectif, au travers d'une gestion discrétionnaire, la recherche d'une performance sur une durée de placement recommandée supérieure à cinq ans, en s'exposant aux marchés d'actions internationales, aux obligations et autres titres de créance internationaux par le biais d'investissements en titres vifs ou via des parts ou actions d'OPCVM et/ou de FIA.
  • Performance annualisée : Sur un an : 6,12 % / Sur trois ans : 1,28 % / Sur cinq ans : 1,67 % / Depuis la création du fonds : 1,67 %

Frais

  • Frais de gestion courants : 1,49 %
  • Frais de souscription : 5 % maximum 
  • Frais de rachat : néant

Risques

4 sur une échelle de 1 à 7
(échelle de risque selon DICI - Document d'information clé pour l'investisseur)  

Cet OPCVM est classé en catégorie 4 en raison de son exposition principale aux marchés de taux qui induisent des fluctuations modérées et une volatilité modérée de la valeur liquidative, donc un profil de risque et de rendement tempéré.

Les risques auxquels s'expose le porteur sont les suivants : risque en perte de capital, risque de marché actions, risque lié à l'investissement en actions de petite capitalisation, risque lié à l'investissement sur les marchés émergents, risque de change, risque lié aux obligations convertibles, risque de taux, risque de crédit, risque lié à l'investissement dans les titres spéculatifs (haut rendement), risque lié à l'impact des techniques telles que les produits dérivés, risque de liquidité.

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