Diversfiés

Russell Investments Multi-Asset Growth Strategy

Publié le 4 janvier 2021 à 13h00    Mis à jour le 7 janvier 2021 à 11h55

Pourquoi investir dans ce fonds ?

Proposer une solution d’investissement véritablement diversifiée : tel est le leitmotiv de la stratégie Russell Investments Multi-Asset Growth (MAGS). Diversification à la fois en termes de classes d’actifs (actions, obligations, actifs réels, etc.), de zones géographiques – puisque la stratégie a une approche globale –, de styles de gestion et d’instruments utilisés, pourvu qu’ils soient listés. La diversification est également apportée par le fonctionnement en architecture ouverte, qui permet de sélectionner et d’assembler les meilleurs experts sur les différents segments de marché. La création de valeur repose donc à la fois sur la capacité des analystes internes de Russell Investments à identifier et à sélectionner les gérants externes, sur le savoir-faire de ces gérants et sur le travail d’allocation réalisé par l’équipe de gestion afin d’assembler de manière optimale les différents moteurs de performance. «Cette approche nous permet au final de construire un portefeuille robuste, capable de faire face aux aléas de marché», résume Alexandre Attal, gérant de portefeuilles chez Russell Investments France.

Compte tenu de son objectif de performance – inflation + 4 %, avec une volatilité correspondant aux deux tiers de celle des marchés d’actions –, Russell Investments MAGS fait figure de fonds patrimonial de fond de portefeuille.

Le processus de gestion

Le processus de gestion comprend trois étapes. La première consiste à définir l’allocation d’actifs stratégique du portefeuille en fonction des anticipations à moyen terme sur l’ensemble des classes d’actifs. Cette allocation cible, qui est réalisée avec un degré très élevé de granularité en ce qui concerne les différentes classes d’actifs, doit permettre d’atteindre l’objectif de performance d’inflation + 4 %.

Vient dans un deuxième temps la phase de construction du portefeuille, qui consiste à identifier, pour chaque classe d’actifs, la stratégie ou le gérant adapté(e). Pour ce faire, l’équipe de gestion puise dans la «buy list» composée d’environ 400 stratégies, élaborée par les 35 analystes internes de Russell Investments dédiés à la sélection de gérants. Cette sélection s’opère sur la base de critères quantitatifs (données de performance) et qualitatifs (analyse du processus de gestion). Cette approche en architecture ouverte permet aux investisseurs d’accéder à un très large panel d’expertises de gestion, certaines n’étant habituellement pas accessibles en France. En plus de grands noms de la gestion, comme Invesco, la «buy list» comprend en effet des acteurs de niche, comme Nissay (actions japonaises) ou Nuveen (infrastructures listées). A noter : Russell Investments MAGS s’appuie sur l’infrastructure opérationnelle dite de «fonds de mandats», propre à Russell Investments, pour assembler les différents gérants externes, permettant ainsi de réduire les frais de gestion. «Si nous sommes convaincus de la valeur ajoutée de la gestion active de conviction, qui représente l’essentiel du portefeuille, nous ne nous interdisons pas d’utiliser d’autres instruments de marché (futures, stratégies optionnelles, ETF) dans une optique tactique et de diversification», précise Alexandre Attal.

Troisième et dernière étape : la gestion du portefeuille à proprement parler. Il s’agit d’adapter l’allocation stratégique de moyen terme préalablement définie pour tenir compte des conditions de marché. L’ajustement tactique du poids des différentes classes d’actifs s’appuie sur trois éléments : le cycle de marché, les niveaux de valorisation et le sentiment de marché. 

Bien qu’il s’agisse d’un fonds de multi-gestion avec une approche globale et très large en matière d’actifs, le contrôle des risques est très rigoureux et est notamment assuré par des outils permettant de connaître l’exposition précise du portefeuille par transparence.

La société de gestion

Avec 254 milliards d’euros d’encours sous gestion (au 30 septembre 2020), Russell Investments est l’un des leaders mondiaux dans la mise en place de solutions et de services d’investissement. La société de gestion se distingue par son modèle et sa plateforme mondiale en architecture ouverte, qui permettent de répondre aux attentes des clients en matière de recherche de performance, de maîtrise des risques et de réduction des coûts. Ceux-ci peuvent ainsi s’appuyer sur les infrastructures et les compétences de Russell Investments en fonction de leurs besoins : la recherche sur les marchés et l’allocation d’actifs, la recherche sur les gérants, les capacités de gestion et de construction de portefeuilles multi-stratégies et les capacités d’implémentation.

Présent en France depuis 1994, Russell Investments France dispose du statut de société de gestion française agréée à l’AMF depuis 2012. 

Les convictions de l’équipe de gestion

Le gérant

Alexandre Attal a rejoint Russell Investments France en 2012, en tant qu’analyste et gérant de portefeuilles, au sein de l’équipe multi-actifs. Il intervient dans la gestion et le suivi des portefeuilles multi-actifs et overlay pour le compte des clients du bureau parisien de Russell Investments. Alexandre Attal a auparavant passé six ans chez Barclays Wealth Managers France, en tant que gérant de portefeuilles au sein de l’équipe de multi-gestion. Alexandre Attal est CFA (chartered financial analyst) et diplômé d’un master finance de l’ISC Paris.

Quel regard portez-vous sur l’environnement actuel ?

Nous l’analysons à travers trois prismes : le cycle de marché, les niveaux de valorisation et le sentiment de marché.

Sur le premier point, nous sommes plutôt positifs. Nous nous trouvons actuellement dans une phase de reprise du cycle économique, partout dans le monde. Le potentiel n’est pas épuisé à moyen terme, car le retard accumulé avec la crise sanitaire n’a pas encore été intégralement rattrapé. Nous estimons donc que la croissance restera soutenue en 2022 (sauf risque exogène).

En ce qui concerne les niveaux de valorisation, c’est un élément que nous surveillons attentivement, car ils sont relativement élevés. Néanmoins, la cherté des actions est pour l’heure mise entre parenthèses, en raison du niveau toujours élevé de liquidités et du manque de placements alternatifs pour les investisseurs qui recherchent à la fois de la liquidité et du rendement.

Enfin, le sentiment de marché reste positif, avec un peu de complaisance de la part des investisseurs. A ce stade, ils ne s’inquiètent pas outre mesure de la hausse de l’inflation, faisant le pari que les banques centrales vont gérer correctement cette phase transitoire. C’est un élément à surveiller.

Partagez-vous ce point de vue ?

Nous ne nous attendons pas à ce que la Fed change rapidement de braquet. Il est exact que l’inflation est élevée, mais il s’agit là de la conséquence normale des perturbations de l’économie engendrées par la crise sanitaire. De notre point de vue, l’inflation devrait progressivement se normaliser d’ici à l’été prochain. Plusieurs éléments plaident en ce sens. La fermeture de nombreuses activités de services pendant la crise sanitaire (tourisme, loisirs) a entraîné un report massif de la consommation sur les biens industriels, phénomène qui devrait ralentir maintenant que les ménages se sont rééquipés. De même, les investissements conséquents réalisés par les entreprises en matière de digitalisation, qui ont provoqué des goulets d’étranglement, vont progressivement diminuer. Enfin, avec le ralentissement économique de la Chine, les pressions inflationnistes devraient également se réduire. Dans notre scénario, la Fed devrait donc plutôt augmenter ses taux en 2023.

Cependant, s’il n’y a pas de normalisation à un horizon de six à huit mois, les banques centrales devront effectivement procéder à des ajustements, plus tôt que prévu.

Comment tout cela se traduit-il dans votre gestion ?

Dans la mesure où nous sommes plutôt constructifs sur la poursuite de la reprise du cycle économique, nous avons progressivement augmenté le poids des actions au fil de l’année. Il atteint désormais 51 %, avec une diversification sur les émergents (des marchés certes un peu plus volatils, mais dont le réservoir de croissance est intéressant), sur le Royaume-Uni (moins bien valorisé et offrant des niveaux de rendement supérieurs) et sur la thématique des infrastructures.

Cela étant, nous avons conscience que les marchés pourraient connaître davantage de phases de stress en 2022. Pour rééquilibrer le risque du portefeuille, nous avons donc mis en place des stratégies sur l’or et sur les obligations gouvernementales, qui constituent deux valeurs refuges.

Dans ce contexte plus incertain, il va falloir faire preuve d’une grande sélectivité, bien diversifier le portefeuille et gérer de manière tactique et dynamique son niveau de risque, notamment à travers l’utilisation de dérivés.

Propriétés du fonds

  • Code ISIN : IE00B8C33B48 (part A) - IE004TCG88 (part B)
  • Forme juridique : compartiment d'une sicav
  • Société de gestion : Russell Investments
  • Gérant : Alain Zeitouni
  • Indicateur de référence : HICP + 4 %
  • Date de lancement : 11 décembre 2009
  • Encours sous gestion : 162,27 Me*

Investisseurs

  • Profil investisseur : tout investisseur
  • Durée de placement recommandée : cinq à sept ans

Performance*

  • Objectif de performance : inflation + 4 %
  • Performance annualisée : Sur un an : 4,46 % Sur trois ans : 2,86 % Sur cinq ans : 2,93 % Depuis la création du fonds : 5,25 %

Frais

  • Frais de gestion courants : 0,80 %
  • Frais de souscription : N/A
  • Commission de surperformance : N/A
  • Frais de rachat : N/A

Risques

4 sur une échelle de 1 à 7b(échelle de risque selon DICI - Document d'information clé pour l'investisseur)  

  • Risque de perte en capital
  • Risque lié à la gestion discrétionnaire
  • Risque lié à la fluctuation des marchés actions, crédit et aux variations des taux de change

Chargement en cours...