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Trecento Robotique

Publié le 24 novembre 2017 à 16h32    Mis à jour le 10 janvier 2018 à 16h36

Convaincue par les perspectives de croissance du marché de la robotique, la société de gestion Trecento Asset Management a lancé un fonds sur ce thème à la fin de l’année 2016.

Pourquoi investir dans ce fonds ?

De fait, cette rupture technologique se diffuse progressivement dans tous les secteurs d’activité. Selon les estimations de l’International Federation of Robotics, la croissance annuelle moyenne devrait s’accélérer, pour tourner autour de 10 % au cours de la prochaine décennie. Les catalyseurs sont nombreux (chocs démographiques, environnement, recherche de productivité, etc.). Le segment de la robotique industrielle est porté par les enjeux liés à l’usine connectée, cette usine «intelligente» où les robots s’échangent des informations. Cela permet par exemple d’accroître la productivité des chaînes de production et de réduire le gaspillage de matières premières. Certains Etats, comme la Chine avec son plan «made in China 2025», engagent d’importants moyens pour financer la robotisation de l’industrie. La robotisation touche également le domaine des services. Dans le secteur de la santé, par exemple, sur lequel Trecento AM a développé une véritable expertise, les robots chirurgicaux permettent de réaliser des interventions plus précises et de réduire les risques d’erreur humaine ; les exosquelettes aident, de leur côté, les personnes âgées ou handicapées à se déplacer.

Le processus de gestion

Trecento Asset Management a dans un premier temps identifié les principaux domaines d’application de la robotique : l’industrie, la santé, les logiciels et l’intelligence artificielle, la connectivité, le transport autonome, l’impression 3D et les drones. Une étude sectorielle a ensuite été réalisée pour chacun de ces domaines, afin d’analyser le marché (quelles sont les perspectives de croissance, quels sont les catalyseurs ?) et ses acteurs (étude des business models et analyse financière des entreprises). Cela a permis de définir des opportunités d’achat, qui sont ensuite présentées au comité d’investissement. La construction du portefeuille repose sur un travail de stock picking opéré de manière collégiale. Originalité du processus de gestion : les gérants s’appuient sur un comité d’experts, composé de personnalités appartenant à l’économie réelle (dirigeants de société) ou en lien avec la thématique de la robotique (chercheurs), ce qui leur permet de mieux appréhender les enjeux (applications possibles de nouvelles technologies, éventuelles menaces, etc.).

L’univers d’investissement est actuellement composé d’environ 400 valeurs internationales. Le portefeuille est exposé à hauteur de 55,1 % aux Etats-Unis et de 12,4 % au Japon. Cette exposition géographique, qui découle du fait que ces deux pays concentrent la majeure partie des acteurs de la robotique, peut toutefois peser sur les performances du fonds. Le fonds n’a pas recours aux instruments dérivés dans le cadre d’une couverture contre les effets de change, mais propose aux investisseurs le choix entre une part en euro et une part en dollar. Ainsi, la dépréciation du dollar et du yen enregistrée face à l’euro depuis le début de l’année a amputé une partie de la progression.

Pour limiter le risque du portefeuille, celui-ci est diversifié en matière de secteurs et de valeurs (il comptait 53 lignes à fin octobre). Le poids de chaque valeur ne peut excéder 3 % de manière active (avec une tolérance jusqu’à 4 % de manière passive lorsque les cours de Bourse augmentent, la position étant ensuite allégée). Les gérants s’intéressent aussi aux capitalisations boursières de taille plus restreinte dans un univers qui ne cesse de s’élargir, les petites capitalisations et start-up occupant une place importante, avec des critères de sélection plus élargis comme la liquidité.

La société de gestion

Trecento Asset Management est une société de gestion indépendante, créée en 2011 par Alice Lhabouz. Elle propose des produits d’investissements transparents et compréhensibles pour les investisseurs, sur des thématiques structurellement en croissance comme la santé, via le fonds Trecento Santé, ou la robotique avec Trecento Robotique. Trecento AM intervient également sur le segment de l’épargne salariale. Les encours sous gestion atteignent 201 millions d’euros1.

1 - Données au 31 octobre 2017.

Les convictions de l’équipe de gestion, Alice Lhabouz et Christophe Pouchoy

L’équipe de gestion

Alice Lhabouz a démarré sa carrière à la direction des émetteurs de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Après une expérience d’analyste financier buy-side chez Richelieu Finance, elle a rejoint la financière Meeschaert en tant que gérant privé pour le compte de grandes familles françaises. En 2011, elle a fondé Trecento Asset Management, qu’elle dirige tout en assurant la gestion des fonds Trecento Santé et Trecento Robotique au côté de Christophe Pouchoy.

Diplômé d’HEC, Christophe Pouchoy a commencé sa carrière au sein des banques d’affaires BNP Paribas (fusions-acquisitions) et Société Générale Americas (titrisation). Il a ensuite travaillé pour Lehman Brothers puis pour Nomura, où il conseillait des sociétés financières et des agences gouvernementales européennes sur leurs opérations de refinancement et de levée de capital réglementaire. Il a intégré Trecento AM en 2013 en tant qu’analyste gérant et exerce aujourd’hui les fonctions de directeur de la gestion.

En Bourse, le secteur de la robotique est en pleine expansion…

Il est vrai que le secteur compte beaucoup de jeunes sociétés non cotées, parfois détenues par des fonds de private equity. Ceux-ci vont logiquement chercher à sortir via des introductions en Bourse, ce qui permettra à la cote de s’élargir. En outre, de grands groupes industriels ont prévu de se séparer de leurs activités dans ce domaine en les faisant coter. On attend par exemple en 2018 un spin-off d’Aptiv, la division spécialisée dans la voiture connectée de l’équipementier Delphi. Le conglomérat Honeywell pourrait de son côté se défaire de sa branche «safety and productivity solutions». Même si ce secteur est en pleine construction, il y a déjà une profondeur de marché qui permet de trouver de belles opportunités d’investissement.

Ces sociétés qui développent des solutions très innovantes sont des cibles de choix. Cette dimension pourrait-elle dynamiser les performances de votre portefeuille ?

Les groupes qui veulent gagner des parts de marché dans la robotique sont disposés à payer des primes élevées pour acquérir des technologies particulières et se positionner sur des niches. Intel a ainsi déboursé plus de 14 milliards de dollars (soit une prime/action de 37,5 %) pour racheter Mobileye, une start-up israélienne spécialisée dans les systèmes de vision dans le domaine du développement de la voiture autonome. Cette opération a soutenu la performance de notre fonds au premier trimestre. Il pourrait de nouveau profiter de potentielles opérations de fusions-acquisitions dans les prochains mois.

Sur quelles valeurs avez-vous des convictions fortes ?

Nous sommes confiants sur les perspectives du groupe japonais Yaskawa, spécialisé dans la fabrication de robots industriels. Le cours de Bourse a déjà bondi de 145 % depuis le début de l’année. L’entreprise a une stratégie agressive en matière de prix, ce qui lui a permis de prendre des parts de marché à son concurrent Fanuc, qui est leader mondial sur ce segment de marché. Yaskawa dispose encore de leviers opérationnels pour continuer à améliorer ses marges.

Dans le domaine de la santé, nous sommes positionnés sur l’entreprise américaine Omnicell, qui fournit des solutions automatisées pour le stockage, la délivrance et le suivi de la prise de médicament. Dans ce domaine, les enjeux sont très importants puisque la FDA – l’administration américaine des médicaments – estime que les erreurs humaines en matière d’administration des traitements coûtent chaque jour la vie à un patient et qu’elles en blessent chaque année 1,3 million aux Etats-Unis. Le titre affiche un très beau parcours boursier, avec une progression de 41 % depuis le mois de janvier.

Propriétés du fonds

  • Code ISIN :
    Part I EUR - FR0013219490
    Part I USD - FR0013281995
    Part R EUR - FR0013219482
    Part R USD - FR0013282001
  • Forme juridique : FCP de droit français - UCITS
  • Société de gestion : Trecento Asset Management (Société par Actions Simplifiée (SAS))
  • Gérant : Alice LHABOUZ
  • Indicateur de référence : 7% annualisé
  • Fonds : Robotique
  • Date de lancement : 29/12/2016
  • Encours sous gestion : c.16,3 Millions d'euros au 08/11/2017

Investisseurs

  • Profil investisseur : Particuliers et Institutionnels
  • Durée de placement recommandée : 5 ans

Objectif de performance : au-delà de l'indice annualisé de 7%

  • Performance annualisée : n/a
  • Sur un an : n/a
  • Sur trois ans : n/a
  • Sur cinq ans : n/a
  • Depuis la création du fonds : la valeur liquidative est de 122 233,50 euros pour une valeur liquidative initiale de 100 000 euros

Frais (au 31 décembre 2016)

  • Frais de gestion max. : 1,50 %
  • Frais de souscription max. : 3,50 %
  • Frais courants : 1,55 %
  • Commission de surperformance :  0 %
  • Frais de rachat : 0 %

Frais

  • Frais de gestion courants : 2.5% TTC part R et 1.5% TCC part I
  • Frais de souscription : 2.5% TTC maximum part R, 1% maximum part I
  • Commission de surperformance :
    ? Part R : 15% TTC au-delà d'une performance annuelle nette de 6% avec High Water Mark
    ? Part I : 15% TTC au-delà d'une performance annuelle nette de 7% avec High Water Mark
  • Frais de rachat : néant

Risques

  • Risque de crédit
  • Risque de contrepartie

Le niveau de risque ne préjuge pas du niveau de risque futur. La catégorie de risque associée à ce fonds n'est pas garantie et pourra évoluer dans le temps. La catégorie la plus faible ne signifie pas «sans risque».
Les données historiques telles que celles utilisées pour calculer l'indicateur synthétique peuvent ne pas constituer une indication fiable du profil de risque futur de l'OPCVM. il n'est pas certain que la catégorie de risque et de rendement affichée demeure inchangée.
Ce fonds est classé dans la catégorie 5 compte tenu de la volatilité historique des marchés d'actions internationales sur une période de 5 ans.
ce risque représente le risque de baisse de la qualité de crédit d'un émetteur ou de défaut de ce dernier pouvant entraîner une baisse de la valeur liquidative.
Le FCP peut encourir des pertes au titre de ses engagements vis-à-vis d'une contrepartie sur ses opérations de swaps, de CFDs, de contrats à terme, d'emprunt ou de prêt de titres en cas de défaillance de celle-ci ou de son incapacité à faire face à ses engagements.

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