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Parole d'expert

«La diversité de l’univers dette émergente impose une approche Total Return»

Publié le 9 décembre 2016 à 16h20    Mis à jour le 15 décembre 2016 à 10h14

Communiqué

Après plusieurs années difficiles, la dette émergente a vu sa situation grandement s’améliorer ces derniers mois. Si l’inversement de tendance s’explique par des signes de stabilisation économique, il est toutefois essentiellement dû à l’intensification de la quête de meilleurs rendements. Dès lors, quelle approche adopter pour capter ce rendement ? Selon Steve Ellis, gérant dette émergente chez Fidelity, les investisseurs doivent se porter vers une approche «Total Return».

Dette émergente : le renouveau

La dette des marchés émergents a signé un impressionnant retour sur le devant de la scène en 2016. Depuis le début de l’année, à fin octobre, la dette d’état en devise locale (indice JPM GBI-EM Global Diversified) enregistre une hausse en dollar de plus de 16 % et son équivalente en devise forte (indice JPM EMBI Global Diversified) une progression de plus de 13 %. Ces solides performances sont allées de pair avec d’importants flux, lesquels ont même atteint des niveaux record cet été. Le premier élément qui est à noter est l’amélioration sur le front économique. Si en volume, les exportations des pays émergents sont encore orientées à la baisse, elles semblent s’être stabilisées en valeur grâce, en partie, au rebond des prix des matières premières. De nombreux pays de premier plan sont en effet extrêmement dépendants des matières premières. Le doublement du prix du pétrole depuis son point bas de février (à 26 USD contre 51 USD en octobre) s’est avéré être un facteur particulièrement positif pour plusieurs pays. Cette récente stabilisation est encourageante, mais elle n’est probablement pas le principal déterminant de la solide performance et des importants afflux de capitaux dont la classe d’actifs a été le témoin cette année.

Recherche rendement, désespérément

La récente surperformance des marchés émergents trouve en grande partie son explication dans des événements extérieurs. Même si la Réserve fédérale américaine a bel et bien procédé au premier relèvement tant craint de ses taux d’intérêt fin 2015, les...

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