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Le private equity retrouve les faveurs des investisseurs

Peu investis ces dernières années dans le capital-investissement, les institutionnels français s’y intéressent de plus en plus, compte tenu de leur besoin de rendement. Mais ils conservent un grand niveau d’exigence dans la sélection de leurs gérants sur cette classe d’actifs.
"Il y a trois ans, quand nous contactions un institutionnel pour lui proposer d’investir dans un fonds de private equity, il nous opposait généralement une fin de non-recevoir sans même prendre le temps de nous écouter ! confie un professionnel. Aujourd’hui, même ceux qui historiquement n’ont jamais investi dans cette classe d’actifs étudient nos propositions."
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Ce retournement de situation se vérifie d’ailleurs dans les chiffres de collecte de l’industrie française du private equity. Selon l’étude annuelle de l’Association française des investisseurs pour la croissance (Afic) réalisée en partenariat avec Grant Thornton, cette dernière a réussi à lever 8,2 milliards d’euros en 2013, contre seulement 5 milliards d’euros en 2012. «Le retour de l’appétit des investisseurs institutionnels pour le private equity, que nous avons constaté depuis dix-huit mois, s’amplifie fortement depuis le début de l’année», témoigne Antoine Dréan, fondateur du conseil en levées de fonds Triago. Depuis janvier, certaines équipes ont encore obtenu de nouveaux succès commerciaux. C’est le cas d’Idinvest Partners qui a finalement réuni 214 millions d’euros pour un fonds secondaire dans le private equity, contre un objectif initial de 200 millions d’euros. Même constat pour Industries
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