Novethic s’est intéressé à un nouveau thème porteur, celui de la biodiversité. Tout en rappelant l’engagement d’une poignée d’acteurs français dans ce domaine, afin de créer un cadre de reporting pour évaluer l’empreinte biodiversité des entreprises et mesurer le capital naturel des fonds, l’étude souligne les difficultés pour identifier le poids de la biodiversité dans l’analyse ESG. Rares sont encore les fonds verts dédiés à ce thème.
Selon Novethic, l’analyse des politiques d’exclusion environnementales des sociétés de gestion permet de comprendre la façon dont elles abordent cette problématique. L’huile de palme, les OGM, la pâte à papier, les pesticides, l’exploitation forestière et minière et l’élevage intensif sont les principaux thèmes d’exclusion en raison de leur impact sur la biodiversité. Sur les 429 fonds verts européens, une centaine de fonds seulement, représentant 85 milliards d’euros d’encours, proposés par une cinquantaine de sociétés de gestion, ont recours à ce type d’exclusions.
Novethic indique que, avec plus d’une trentaine de fonds et plus de 16 milliards d’euros d’encours appliquant une ou plusieurs exclusions liées à la biodiversité, le marché français des fonds verts et durables est à la pointe de cette tendance émergente.