Pouvez-vous nous rappeler comment s’est constitué le groupe Cholet Dupont ?
Gaël Dupont. L’histoire de Cholet Dupont remonte à plus de deux siècles. Dans les années 1970, Cholet Dupont était une des premières charges d’agents de change de Paris. Au milieu des années 1980, suite à la fin du monopole des agents de change, le groupe a été cédé au Crédit Lyonnais. Et en 1996, à la faveur d’un LBO, les dirigeants et salariés ont repris l’activité dédiée à la clientèle privée avec le soutien du Crédit Agricole, dont la participation de 33,4 % au capital sera reprise en 2011 par La Française, filiale du Crédit Mutuel Nord Europe (CMNE).
Fabrice de Cholet. Nous conservons notre autonomie en matière de prise de décision et d’orientation stratégique. En revanche, La Française et le CMNE ont un rôle important pour ce qui est du contrôle et de l’audit.
Nous avons créé des synergies avec La Française à travers la plateforme de distribution en architecture ouverte, CD Partenaires. Cela nous a apporté une bonne visibilité sur le plan national et aussi vis-à-vis des CGP.
A combien s’élèvent les encours gérés par Cholet Dupont ? Quel est le profil de vos clients ?
Gaël Dupont. Notre encours dépasse les 2,5 milliards d’euros. Nous nous adressons à des clients privés qui ont en général un patrimoine financier compris entre 500 000 euros et 3 millions d’euros, parfois bien davantage, ainsi qu’à de petits institutionnels. Nous leur apportons un service sur mesure. Le cœur de notre offre est constitué de gestion sous mandat. Nous effectuons également de la conservation de titres, du conseil patrimonial, des crédits nantis sur les portefeuilles et mettons à disposition des moyens de paiement, puisque Cholet Dupont a un statut d’établissement de crédit.