En toute logique, l’appétit pour le risque reste élevé

Publié le 4 avril 2014 à 16h21

William De Vijlder

L’appétit pour le risque reste élevé. C’est une conclusion qui découle de nos recherches sur le positionnement des investisseurs, mais aussi du simple constat que des phases d’incertitude aiguë n’ont qu’un impact limité, dans leur ampleur et dans le temps, sur les marchés d’actions. Je fais bien évidemment référence aux développements en Ukraine et en Crimée, mais également à la surprise créée par Janet Yellen, présidente de la Réserve fédérale américaine, lorsqu’elle a déclaré que le premier resserrement pourrait déjà intervenir au printemps 2015.

Cet appétit élevé est logique et justifié eu égard à une conjoncture dans le monde développé qui reste bien orientée et qui soutiendra la croissance des bénéfices, à des taux d’intérêt qui resteront très bas et, aux dernières nouvelles, à une Banque centrale européenne qui devient plus sensible à la fermeté de l’euro, ce qui nourrit l’espoir de nouvelles mesures d’assouplissement (taux de dépôts négatifs, voire assouplissement quantitatif «à l’américaine»).

Cette conjonction d’éléments ne changera pas à court terme, si bien que nous continuons à privilégier les actions et les obligations à haut rendement. Par ailleurs, l’immobilier coté européen nous paraît également intéressant. Comme facteurs à surveiller, citons à court terme les élections européennes, et, à moyen terme, la valorisation de Wall Street.

William De Vijlder

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