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KPMG : le cloud, un enjeu opérationnel et stratégique pour les entreprises

Publié le 28 mars 2014 à 18h46    Mis à jour le 1 avril 2014 à 16h55

Anne del Pozo

Les nouvelles technologies offertes sur le marché du cloud induisent la nécessité de repenser et de mettre en œuvre des modèles opérationnels de dernière génération. L’enjeu devient par conséquent tout autant opérationnel que stratégique pour les entreprises.

Les enjeux du cloud sont étroitement liés à la capacité de l’entreprise à revoir en profondeur sa gouvernance et ses processus pour valoriser de manière industrialisée l’intégration de services dans sa supply chain informatique. Elle doit être en mesure de développer des solutions orientées services, cohérentes et maîtrisées incluant dans une offre globale, des services externes combinés auxquels peuvent s’ajouter des services internes différenciants. L’intégration de services passe également par la mise en place d’un dispositif de captation des besoins, accessibles aux acteurs clés. Cette approche est essentielle pour fluidifier l’ensemble de la chaîne de livraison de services de manière automatisée et ce, y compris au bénéfice des clients externes à l’entreprise et de ses partenaires. Dans ce contexte technologique moderne, la DSI se voit attribuer le rôle de «broker» entre la captation des besoins et la mise à disposition de services novateurs au bénéfice du business.

KPMG partenaire de la transformation des entreprises

Les services proposés par KPMG en matière de cloud computing ne se limitent pas à de l’assistance à l’intégration de services. «Ils s’inscrivent plus globalement dans la vision de notre cabinet selon laquelle les possibilités offertes par le monde du «as a service» représentent une réelle opportunité pour les entreprises de repenser et d’optimiser à la fois leurs business models et leurs processus», précise Laurent Gobbi, associé KPMG, en charge d’IT Advisory. Pour accompagner les entreprises dans cette démarche de transformation, l’offre de services de KPMG en matière de cloud computing s’articule autour de trois grandes phases : l’élaboration de business case, l’assistance au projet de transformation et le suivi des opérations dans le cloud.

L’élaboration de business case

«Notre approche en matière de business case traite de la stratégie cloud à définir pour satisfaire les ambitions métiers de l’entreprise sur un terme moyen de trois à cinq ans, précise Laurent Gobbi. Elle s’étend jusqu’à la définition d’une roadmap de mise en œuvre de la stratégie selon différents scenarii». Pour aider les entreprises dans cette démarche, KPMG capitalise donc sur l’expertise de ses services qui demeurent indépendants de tout fournisseur de services cloud, et qui disposent d’une forte empreinte de connaissance des processus maîtrisés. L’expertise des coûts informatiques permet également à KPMG de compléter sa vision stratégique avec la mise en œuvre d’un business case parfaitement valorisé. En effet, il existe aujourd’hui un réel besoin pour la mesure des coûts liés aux opérations technologiques qui constituent les éléments clés du pilotage des opérations de transformation. «La transparence des coûts technologiques au sens de la vision stratégique de KPMG est, en la matière, un réel gage de différentiation mais surtout de compétitivité dans la mesure où elle induit la nécessité de mesure de ROI sur l’ensemble de la supply chain IT», poursuit Laurent Gobbi.

Une assistance aux projets de transformation

Les services de KPMG autour de l’accompagnement de projet de transformation ont pour particularité d’intégrer, dès l’amont, les dispositifs de gouvernance et de contrôle des nouveaux processus. «Notre expérience poussée des réglementations et de la fiabilité des processus métiers, ainsi que nos connaissances sectorielles, représentent un gage d’assurance, pour la définition des nouveaux processus indispensables à l’orchestration des nouveaux services», indique à ce sujet Laurent Gobbi. En effet, les attentes d’accélération des cycles de livraison du service doivent nécessairement être conduites avec une démarche de gouvernance adaptée à ces nouveaux changements et surtout avec les compétences indispensables à la supervision de ces nouvelles technologies. Par ailleurs, la transformation de la DSI en mode «as a service» induit une conduite du changement des plus importantes. Or, KPMG accompagne non seulement les équipes métiers et IT, mais assiste également ses clients dans la gestion des portefeuilles de projets.

Un suivi du projet de transformation

Enfin, dans un mode de fonctionnement courant des organisations avec des technologies de cloud, KPMG offre un panel de services d’évaluation et d’assistance de la gouvernance et de la supervision de ces nouveaux services. Ils posent notamment un certain nombre de questions autour des problématiques de sécurité, de confidentialité et aussi de conformité de service aux législations en vigueur. KPMG peut également intervenir de manière indépendante à la demande des entreprises pour évaluer la conformité des termes définis dans les contrats tout au long de l’exécution de la prestation des fournisseurs de services cloud. «Enfin, nous pouvons assister les entreprises dans la lecture des exigences de certification de leurs prestataires cloud, en revoyant et testant les dispositifs de contrôle, et en intervenant à la demande des entreprises par le biais des clauses contractuelles définies permettant l’intervention légitimée pour évaluer la bonne exécution des services avec les termes du contrat», conclut Laurent Gobbi.

Questions à… Laurent Gobbi, associé, KPMG

Laurent Gobbi, Associé KPMG, COO Consulting, ingénieur INSA et expert comptable, commissaire aux comptes, coordonne les activités IT Advisory. Il a plus de 20 ans d’expérience auprès des directions générales, financières et informatiques, dans le domaine des systèmes d’information, des projets de transformations, de la sécurité et de l’audit.

Quelles sont les transformations induites par le cloud ?

Le premier objectif d’un projet cloud reste la réduction de coûts pour 54 % des entreprises. La rapidité d’adoption pour les DSI, la transformation des processus métiers et la pénétration de nouveaux marchés pour les responsables métiers sont également des objectifs cloud clairement exprimés dans le cadre de notre enquête cloud. Conscients de ces bénéfices, les métiers sont en train de passer au crible leurs modèles opérationnels afin de voir comment les avantages du cloud pourraient bénéficier plus largement à l’entreprise. Les métiers ont d’ailleurs pris conscience de la lourdeur de leurs applications traditionnelles rendues complexes à gérer en raison de toutes les adaptations qui ont été faites pour répondre à leurs besoins. En les délaissant au profit d’applications en mode SAAS, les entreprises simplifient leurs processus de travail. Elles sont cependant obligées de penser globalement car si la décision de migrer un métier vers le cloud est prise en silo, elle s’expose à des dommages collatéraux et des coûts indirects importants.

Pourquoi les CFO sont concernés par les projets de transformation à l’aide du cloud ?

Le cloud est désormais perçu comme un outil de transformation efficace par les métiers qui répond aux besoins de croissance des entreprises. C’est à ce titre qu’il intéresse les CFO. Il permet de répondre à leurs besoins de transformation de la fonction finance. Grâce au cloud, le CFO peut également garder le contrôle des dépenses IT tout en bénéficiant d’un système de gestion efficace des transactions financières et comptables. L’accès aux données financières est facilité par les nouveaux paradigmes associés au cloud (interfaces utilisateurs performantes, système collaboratif et interactif, etc.). L’agilité des systèmes en cloud facilite enfin les opérations de croissance externes.

Quels sont les impacts financiers du cloud ?

Un projet cloud offre d’abord la possibilité de basculer les CAPEX vers des OPEX et de moderniser son système d’information pour un ticket d’entrée souvent inférieur à une acquisition logiciel. Son utilisation induit cependant des transformations qui, si elles ne sont pas suffisamment anticipées et traitées, peuvent générer des coûts supplémentaires importants. Dans le cadre de ces projets, l’IT et le CFO sont des parties prenantes : le département IT contrôle les performances des SaaS en cloud tandis que le CFO prend en charge la gestion du risque de la mise en place et des changements organisationnels qui la sous-tendent.

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