Epargne retraite

Natixis Interépargne joue la carte du service et de l’innovation

Publié le 19 mars 2021 à 10h56    Mis à jour le 19 mars 2021 à 12h21

Lucile Coste

Site internet, application mobile, agrégateur, simulateurs et calculateurs, conseil personnalisé en ligne pour faire ses choix de supports financiers, offre financière labellisée ISR… Natixis Interépargne, la référence en épargne salariale et retraite du groupe BPCE, est au rendez-vous de la loi Pacte. Produits d’épargne retraite sous forme de compte titres ou d’assurance, chez elle, tout est permis !

La loi Pacte a rebattu les cartes. Elle a simplifié le paysage de l’épargne retraite, qui était jusque-là difficilement déchiffrable. La loi portée par Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, a fait table rase du passé, avec un seul objectif : simplifier la donne pour encourager les Français à épargner pour leurs vieux jours, le tout, en soutenant l’investissement dans les entreprises, qui en ont bien besoin.

Depuis le 1er octobre 2020, il n’y a plus qu’un seul produit d’épargne disponible sur le marché, le plan d’épargne retraite (PER) et il peut être vendu indifféremment par des organismes d’assurances ou de crédits et des gestionnaires d’actifs. Il peut se présenter sous deux formes, soit sous la forme d’un contrat d’assurance (suite des articles 83), soit, sous la forme d’un compte titre (suite des Perco). En clair, tout ce que le marché compte de spécialistes de l’épargne peut désormais offrir une solution unifiée pour la retraite, le PER. Dans ce contexte, la concurrence va nécessairement être rude et certains paraissent mieux armés que d’autres.

Natixis Interépargne, la filiale d’épargne salariale et retraite du groupe bancaire BPCE, travaille à sa mue depuis de nombreuses années déjà. Deuxième société d’épargne salariale du marché avec près de 28 milliards d’euros d’actifs sous gestion, elle a développé son expertise retraite depuis la loi Fillon de 2003, qui avait alors créé le Perco, le produit d’épargne salariale au long cours. « Traditionnellement, les plans d’épargne entreprise (PEE) avaient un terme de 5 ans, mais avec le Perco, nous avons changé de dimension, puisque nous avions alors vocation à accompagner les salariés jusqu’à leur retraite », fait valoir Patrick Behanzin, directeur retraite et assurances collectives, membre du comité exécutif chez Natixis Interépargne. Le succès ne s’est pas fait attendre, le Perco avait cet énorme avantage de proposer une sortie en capital, quand les autres produits de retraite sortaient principalement en rente.

Top départ

Un nouveau pas a été franchi avec le PER, puisque tous les acteurs du marché sont placés à égalité, sur la même ligne de départ. « Le PER est un produit universel, qui comporte trois compartiments. Le premier reçoit les versements volontaires de l’épargnant, le deuxième reçoit les sommes issues de l’épargne salariale comme la participation, l’intéressement ou l’abondement de l’employeur et le troisième compartiment reçoit les cotisations obligatoires des salariés et des employeurs au titre des retraites d’entreprise. Afin de proposer une offre complète à nos clients, nous avons noué un partenariat avec le leader de l’assurance retraite, Arial CNP Assurances, la filiale commune d’AG2R La Mondiale et de CNP Assurances », explique Patrick Behanzin. Natixis Interépargne vend ses propres PER compte titres et distribue à ses clients demandeurs les PER assurantiels du partenariat.

Techniquement, la solution est parfaitement au point depuis mai 2020. « La plateforme de distribution de Natixis Interépargne intègre, à côté du traditionnel PEE, le nouveau PER “compte-titres” ou “assurantiel”. Ce qui présente un avantage certain pour le salarié : sans devoir se connecter deux fois sur deux sites différents, il dispose de toutes les informations sur le même environnement. Depuis février 2021, il peut même initier ses différentes opérations de rachat ou de versement sur les PEE, les PER compte-titres ou les PER assurantiels à partir du même site. Un seul mot d’ordre : souplesse et facilité », dit Patrick Behanzin.

Mais ce n’est pas tout, Natixis Interépargne a voulu aller plus loin. « Nous avons créé un agrégateur qui permet au salarié de visualiser non seulement l’épargne qu’il détient chez nous dans son PEE ou dans son PER, mais aussi celle détenue sur un PEE ou un PER logé chez un concurrent, quel qu’il soit. En dehors de tout partenariat, nous avons voulu offrir au salarié l’accessibilité globale à son épargne », poursuit Patrick Behanzin.

Qualité des services et de l’innovation

La compétition entre les différents acteurs se joue sur la qualité des produits qu’ils vont offrir, mais aussi sur la qualité des services qu’ils vont être capables de délivrer aux épargnants, souvent complètement égarés dans ce monde de l’épargne retraite. Natixis Interépargne offre un accompagnement personnalisé aux employeurs comme aux salariés. Les premiers sont conseillés au plus près sur les modalités de mise en place de leur régime d’entreprise, qu’il s’agisse d’épargne salariale ou de retraite, et sur tous les impacts fiscaux et sociaux d’une telle mise en place.

Quant au salarié, il dispose de toute une série d’outils d’accompagnement et de pédagogie, pour l’aider à faire ses choix. « Nous proposons des simulateurs pour calculer leur plafond de déductibilité fiscale par exemple, le montant à verser pour bénéficier de l’abondement maximal de leur employeur ou le montant de la rente à percevoir une fois à la retraite », détaille Patrick Behanzin. Un conseil personnalisé en ligne est également disponible pour les aider à choisir leurs supports financiers selon leur profil d’investisseur. Le site internet est à leur disposition, comme l’application mobile, notée 4,5/5 sur Apple Store et 4,6/5 sur Google Play.

Reste un dernier avantage : une offre d’avant-garde en matière d’investissement socialement responsable (ISR). « Ce n’est ni du vernis, ni du marketing », assure Patrick Behanzin. Natixis Interépargne propose à ceux qui y sont sensibles, les fonds de la société de gestion Mirova (filiale du groupe Natixis), pionnière en matière d’ISR. « Parmi nos gammes de fonds, figure une très belle gamme nommée Impact ISR. Le fonds “Impact Actions Emploi Solidaire” investit par exemple dans des entreprises qui vont créer de l’emploi en France : l’impact est mesurable », selon Patrick Behanzin. Bien sûr, les épargnants ne sont pas obligés de porter leur choix sur ces fonds à impact, toute une gamme de gestion plus traditionnelle est également à leur disposition. 

Questions à Patrick Behanzin, directeur retraite et assurances collectives, membre du comité exécutif chez Natixis Interépargne

Patrick Behanzin a rejoint Natixis Interépargne au premier trimestre 2020, comme directeur retraite et assurances collectives, membre du comité exécutif. Il a précédemment occupé plusieurs fonctions, dont celle d’associé et directeur du pôle épargne et retraite entreprise au sein du cabinet Insti7. Il est titulaire d’un DESS de droit bancaire et financier et d’un master en droit fiscal de l’Université de Paris I Panthéon Sorbonne.

Qui a intérêt à ouvrir un plan d’épargne retraite (PER) ?

En France, les salariés du secteur privé cotisent au régime de base de la Sécurité sociale et à leur régime complémentaire, l’Agirc-Arrco. Ces deux étages leur procurent certes, une pension minimale assurée, mais dont le montant est souvent insuffisant. Ainsi, un non-cadre perd en moyenne 25 % de pouvoir d’achat par rapport à son dernier salaire : sa pension n’atteindra que 75 % de son dernier salaire. Le cadre, lui, perd 45 % de pouvoir d’achat, avec une retraite égale à 55 % de son dernier salaire. Quant au cadre supérieur, même si l’on considère que sa rémunération moyenne est élevée, sa pension n’atteindra que 45 % de son dernier salaire, soit une perte de pouvoir d’achat de… 55 % ! Quelle que soit la catégorie socioprofessionnelle concernée, on voit bien qu’il y a un trou dans la raquette, avec un manque à gagner qui varie de 25 % au mieux à 55 % au pire. Ceux qui veulent maintenir leur pouvoir d’achat ont tout intérêt à préparer leur retraite.

La préparation de la retraite est assortie d’un avantage fiscal. Est-il suffisamment incitatif ?

Oui, c’est incitatif, notamment pour les personnes soumises à l’impôt sur le revenu dans les tranches les plus hautes, 30 %, 41 % ou 45 %. L’avantage fiscal consiste à déduire de sa base imposable toutes les sommes versées dans le cadre du PER, dans la limite de 10 % de son revenu. C’est considérable, 1 000 euros versés sur un PER, ce sont 410 euros qui échappent à l’impôt sur le revenu, pour une personne qui serait dans la tranche à 41 % par exemple.

Vous dites que le PER peut aussi être un outil de transmission

On a tendance à oublier cet aspect des choses. En cas de décès de l’épargnant avant son départ à la retraite, les sommes portées sur son PER sont distribuées aux bénéficiaires désignés sur le PER assurance, chacun bénéficiant, comme pour l’assurance-vie, d’un abattement de 152 500 euros. Le conjoint et le partenaire de PACS sont, eux, systématiquement exonérés de tout impôt sur les successions sur les montants reçus. Pour le PER compte titres, les sommes tombent dans la succession du défunt. Là encore, le conjoint et le partenaire de PACS sont exonérés de tous droits de succession et les autres héritiers profitent de l’abattement habituel applicable en droit des successions (100 000 euros d’abattement pour les enfants par exemple). Cela peut faire du PER un produit patrimonial, puisque les sommes épargnées ne sont pas perdues et transmises aux bénéficiaires ou aux héritiers en cas de décès.

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